Jusqu’à présent, ce bord politique semble ne pas parler d'une même voix sur un certain nombre de points. Une frange de cette opposition n’entend pas partager les propositions émises par l’autre sur, entre autres, la présidence du Conseil supérieur de la magistrature.
Selon certaines indiscrétions, la question de la limitation du mandat présidentiel serait à l'origine de ce désaccord. A en croire des sources concordantes, il y aurait un camp dit "Maganga Moussavou" et l’autre appelé "Ndemezo'Obiang".
Pour le premier cité qui est, dit-on, minoritaire, la limitation de mandat devrait s’imposer car, "il est nécessaire de s’appuyer sur la volonté des populations". Même si le nombre d’années (7 ans) a été retenu par la majorité et l’opposition, le président du Parti social démocrate et les siens estiment que le nombre de mandats présidentiels doit être toutefois limité. Une position que le camp Ndemezo'Obiang n’entend pas valider. Pour eux, l’actuel système qui date de plusieurs décennies doit se poursuivre.
Autre point qui éloigne davantage les membres de l'opposition, la question de l’élection du président de la Cour constitutionnelle. Pour une frange de ce bord politique, le numéro un de cette institution devrait être élu par ses pairs. Si tel est l’avis du camp Maganga Moussavou, ce n’est pas le même son de cloche chez les partisans de Ndemezo'Obiang. D’aucuns ont indiqué que ce dernier pense que la tête de la Cour constitutionnelle doit, comme d’habitude, être promue par le président de la République.