Les autorités gabonaises ont entrepris de revisiter l’accord de l’OMC afin de mieux en cerner les contours pendant quatre jours dans la capitale gabonaise. Les assises sont prévues pour se dérouler du 15 au 18 mai.
Les experts de l’organisme spécialisé des Nations unies délivrent des enseignements sur les bonnes pratiques en vigueur, en vue de la mise en œuvre de l’Accord sur la libre circulation de biens et la facilitation des échanges transfrontaliers, et organisent des entretiens autour du mode d’emploi de la mise en œuvre de cet accord.
Pour une économie dont la dépendance au commerce s’établit à 85%, il est utile à la fin de cette rencontre, de parvenir à un processus qui permettra aux autorités d’adopter une ligne directrice sur la libre circulation des biens et le commerce dans la région.
Pour les autorités, il est question de mettre un accent sur la préservation des intérêts commerciaux du pays, «en tenant compte du double contexte de la globalisation économique et de la forte dépendance du PIB de notre pays au commerce extérieur».
Organisés par l’OMC et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les travaux de Libreville doivent servir de déclencheur au processus de libéralisation des barrières aux échanges entre les Etats de la sous-région Afrique centrale.