Comment apporter une touche méliorative à l’approvisionnement, l’utilisation et la gestion des ressources hydrauliques sur le continent tout en assurant un développement social et économique durable ainsi que le maintien des écosystèmes africains, telle est la question au centre des débats du conseil des ministres africains de l’eau (AMCOW), depuis ce 15 mai à Libreville.
La rencontre doit déboucher sur une politique d’amélioration de l’état et de l’assainissement des ressources hydrauliques que comptent les 53 Etats membres de l’AMCOW).
«Nous avons la responsabilité de penser, de réfléchir et de trouver des approches différentes, des moyens différents, des stratégies et des ressources complètement différentes pour arriver à des résultats complètement différents de ceux que nous avons obtenus dans les décennies passées», a indiqué le docteur Canisius Kanangire, le secrétaire général de l’AMCOW.
En fait, assure-t-on au sein de l’organisation, du fait de la pollution de l’environnement et de la qualité des équipements dédiés à l’assainissement, les populations souffrent de maladies hydriques qui handicapent les capacités de développement de plusieurs régions du continent.
C’est pourquoi les experts précisent qu’il est urgent de prendre des mesures permettant d’aboutir à une meilleure prise en compte des aspects de surveillance et d’établissement des rapports sur l’assainissement et l’hygiène des ressources hydrauliques.