OYEM - Malgré l’opération coup de point mené par le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem (Nord) pour assainir les trottoirs, le manque d’hygiène et l’incivisme font de la résistance dans la cité, a-t-on constaté.
En ce début de matinée, comme à l’accoutumée, le marché de Ngouéma, dans le 2e arrondissement de la commune d’Oyem, reçoit du monde. Vendeurs, clients et passants se bousculent dans un désordre sans nom. Une situation très difficile pour le passage des véhicules. Aussi, faut-il user de tact et même de son physique pour prendre un taxi afin de se rendre au centre ville. La chaussée de l’axe hôpital Canadien, l’agence transporteur voyage, Major transport et Bitam transport, est transformée en étals. De l’autre côté de la route sur l’axe Ngouéma village, au lieu dit mondial center, les vendeurs de toutes sorte ont envahi et confisqué le trottoir, y compris le parking.
Même son de cloche dans les grands carrefours de la cité, les poubelles grandissantes existent de partout, la société adjudicataire chargée du ramassage des ordures dans la ville, C’ Pure, une filiale de Gabon propre service (GPS), ne dispose que d’un seul camion pour effectuer le travail. Ce qui montre à suffisance que cette société ne supporte plus sa tâche avec près de 60.000 habitants vivant à Oyem.
Pour un client qui a requis l’anonymat, il est impossible de garer son véhicule au niveau du marché Ngouéma car, la route n’a pas de trottoir et le seul espace est occupé par les commerçantes qui installent leurs produits à même le sol, malgré l’opération coup de point menée par le procureur de la République près le tribunal de 1ere instance de la ville.
‘’Les commerçantes se mettent en colère lorsqu’on gare la voiture à coté de leurs marchandises. On garait souvent les véhicules sur le terre plein qui est aujourd’hui interdit par les autorités locales. Le ministère public a du travail à Oyem pour remettre l’ordre public. Aussi, que la mairie et la société de ramassage des ordures s’entendent, une grande ville comme Oyem ne peut rester dans la saleté pendant des mois au vue et au regard du conseil municipal ’’, a-t-il éclairé