Depuis le lundi 08 mai courant, l’hôpital de Nkembo est barricadé. Une fermeture qui résulte du mouvement d’humeur lancé par les agents de la santé, le SYNAS (Syndicat national des Agents de la Santé), et ce, après le dépôt du préavis de grève, le 5 janvier dernier.
Le secteur de la santé se trouve encore une fois de plus paralysé par un mouvement d’humeur qui tend à s’appliquer dans certaines structures de la place. Entrainant ainsi une paralysie de certaines structures hospitalières, dont l’hôpital de Nkembo, et ce, depuis une semaine. A en croire des agents courroucés, ledit hôpital a été fermé en début de semaine dernière. Conséquence d’un ras-le-bol généralisé. Notons au passage qu’avant d’en arriver à une telle décision lourde de conséquence, le SYNAS dans une correspondance adressée à leur ministre de tutelle, avait menacé d’entrer en grève illimitée, et cela si les revendications contenues dans le cahier des charges n’étaient pas satisfaites. Jusqu’à ce jour, ces derniers affirment que les revendications n’ont pas été prises en compte par le Gouvernement.
Revendications ?
Il s’agit en autres de la non-prise en compte, par le gouvernement, des revendications contenues dans le protocole d’accord signé le 9 mars 2016. Dans lequel l’Etat a été invité à résoudre les points liés au paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du deuxième trimestre 2015, et régulariser les situations administratives des agents et rouvrir des écoles provinciales de santé. Malgré la fermeture de la structure hospitalière qui abrite en son sein de nombreux malades, un service minimum y est tout de même respecté jusqu’à 10h. Rappelons-le, l’hôpital de Nkembo est réputé dans le traitement de grandes endémies telles que la tuberculose, la lèpre, pour ne citer que celles-là.