Les participants de cette commission traitant de la consolidation de la paix et de la cohésion nationale disent en avoir fini avec les débats de fond, pour se consacrer à la mise en forme des différents points d’accord.
Dans la commission 4 traitant de la consolidation de la paix et de la cohésion et nationale, «il n’y a plus de débats en tant que tel». Représentants de l’opposition et de la majorité sont arrivés à s’accorder sur les différents points inscrits parmi les sujets à aborder, dans le cadre de la phase politique des assises d’Angondjé. Certains pensent pouvoir rendre leur copie avant le 25 mai, nouvelle date fixée pour la clôture des travaux. Depuis le 11 mai, l’heure à la mise en forme des différentes propositions émises par les deux camps.
«Nous sommes simplement dans l’adoption des propositions. Mais surtout, (nous réfléchissons à) comment nous devrions présenter les différents points d’accord afin qu’il n’y ait pas de contestations par la suite», a rassuré Daladier-Hubert Minang Fils, porte-parole de l’opposition au sein de la commission. D’après Collette Odounga, co-rapporteur de la majorité, le rapport final en élaboration se fera sur la base d’un document rédigé consensuellement. «Nous sommes en train de voir si tout ce que nous nous sommes dits y est bel et bien retranscrit, et voir s’il n’y pas eu d’omissions», a-t-elle précisé.
Depuis le début des travaux de la phase politique, les participants ont été amenés à traiter six principales questions, allant de la nécessité de revoir le système de dépenses publiques à l’examen des situations ayant conduit aux événements du 31 août 2016. C’est notamment dans la commission 4 qu’ont été proposées la dissolution de agences (perçues comme des «ministères bis»), la mise en place d’une commission vérité et réconciliation.