C’est ce qui ressort de l’assemblée générale qui s’est tenue ce jeudi 11 mai au palais de justice de Libreville. Les magistrats réunis au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) ont décidés de reprendre le mouvement de grève qu’ils avaient pourtant suspendu depuis un trimestre. Selon la structure syndicale, cette décision est motivée par le peu d’intérêt accordé par la tutelle à leur différentes revendications.
En effet, les responsables du syndicat ont d’abord fait un compte rendu des négociations entamées avec la tutelle depuis 3 mois. A ce propos, sur les 6 points de revendications, seulement deux ont trouvé satisfaction à minima. Ainsi, au titre des points satisfaits, on peut noter la réception d’une partie de nouvelles toges, dont le reste sera probablement livré avant fin juin ; l’attribution des locaux du quartier Batterie IV au tribunal administratif et à la cour d’appel administrative de Libreville ; mais aussi le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP).
Par ailleurs, sur les autres points inscrits dans le cahier de charge, le SYNAMAG estime que rien n’a évolué. Le président dudit syndicat, Germain Nguema Ella a d’ailleurs regretté que «nous n’avons eu que la bonne foi du garde des Sceaux. Malheureusement, nous ne pouvons pas transmettre aux collègues qui ont manifestement demandé que nous reconduisions le mouvement de grève, les sentiments que nous avons par rapport à tous les engagements que peut prendre le garde des Sceaux ».
En outre, les responsables du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) ont précisés que Les modalités et les conditions de reprise du mouvement de grève seront définies et communiquées d’ici une semaine.