C’est suite à la plainte introduite par le ministère de la santé auprès de la Direction générale de recherche (DGR) de la gendarmerie nationale, que la fermeture d’une trentaine de cabinets sanitaires privés non conformes à la réglementation ont été fermés. Cette décision prise à point nommé, vient régler le problèmes de la prolifération des structures sanitaires qui sont des véritables mouroir dans le pays.
En effet, ces cliniques qui constituaient depuis plusieurs années un problème de sécurité publique, ce qui a contraint le gouvernement de mettre de l’ordre dans ce secteur important. C’est dans cette optique que le ministre de la Santé, Léon Nzouba a introduit une plainte contre les structures sanitaires non conformes et les médecins exerçant illégalement.
Ainsi, pour le ministre de la Santé, il était urgent de mettre un terme à la prolifération de ces unités sanitaires, notamment les cliniques et autres cabinets d’accouchement, qui pour la majorité ne remplissent pas les conditions réglementaires pour l’exercice de la médecine. Il souligne par ailleurs que les médecins et paramédicaux qui y exercent, sont pour la plupart, des expatriés qui n’ont pas qualité à exercer ou sont titulaires d’autorisation délivrées de façon peu orthodoxe et même que certains ne sont pas inscrits à l’ordre des médecins.
Il faut souligner que cette situation a des conséquences néfaste sur le système sanitaire du pays, et met aussi en péril la santé des populations. L’une des conséquences immédiate de cette situation est qu’on enregistre de nombreux décès dans ces structures sanitaires, le dernier cas en date s’est d’ailleurs produit dans un Cabinet d’accouchement de Venez-voir, où un bébé a été découvert mutilé, début avril 2017.