Afin de faire face aux enjeux et défis de l’heure, la Commission régionale des pêches du golfe de Guinée (COREP) vient d’adopter un certain nombre de mesures dans le but d’assurer son fonctionnement optimal.
La 14e réunion du Comité technique de la Commission Régionale des pêches du golfe de Guinée (COREP), tenue du 9 au 10 mai 2017 à Libreville, en présence des représentants de la CEEAC et de la FAO pour l’Afrique centrale se voulait cruciale. Son objectif était de doter, au terme de ces travaux, cet organisme d’un programme de travail et d’un budget conséquent afin de garantir son bon fonctionnement au cours de l’exercice 2017.
Face aux enjeux de l’heure et à la taille des défis à relever par cette institution, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Economie forestière, Serge Alain Eliwatchony, a donné le ton de cette réunion, à l’ouverture des travaux. « Nous devons, plus que jamais, envisager des actions de terrain conjointes permettant de mutualiser nos ressources fortement impactées par la crise économique mondiale », a-t-il indiqué.
Une position partagée et relayée par Dr. Emma Belal, président en exercice du comité technique de la COREP. « Je voudrais par conséquent exhorter chacune et chacun d’entre nous à contribuer activement aux travaux afin que nous examinions sans complaisance les documents qui nous ont été soumis par le secrétaire exécutif et permettre à notre institution régionale de disposer d’un programme de travail et d’un budget réaliste et réalisables », a-t-il souligné.
Pour rappel, la COREP est une organisation intergouvernementale et une institution spécialisée de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Créée par la Convention relative au développement régional des pêches dans le Golfe de Guinée, elle regroupe six États membres (Angola, Cameroun, Congo, RDC, Gabon, Sao Tome et Principe) et un Etat observateur (Guinée Équatoriale).
Sa mission consiste à assister les États membres en vue de protéger et de mettre en valeur, de façon durable, les ressources halieutiques ainsi qu’à promouvoir le développement de l’aquaculture, dans la perspective de maximiser l’exploitation des potentialités des milieux aquatiques et de garantir le bien-être du plus grand nombre des habitants.