Quelques jours après son revirement de position, la confédération nationale des syndicats de l’éducation, Conasysed qui a appelé à la reprise partielle des cours sur l’ensemble de territoire national, dénonce les abus et autres intimidations exercés par certains chefs d’établissements sur les enseignants affiliés à ladite confédération syndicale.
Une posture étrange ! Celle des chefs d’établissements du lycée Léon Mba, du CES Batavéa, de l’Ecole Publique de Ntoum 2, de l’Ecole publique Communale ‘’D’’ de Tchibanga, pour ne citer que ceux-là. Lesquels chefs d’établissement, si l’on s’en tient aux dires des membres de la Conasysed, au lieu de contribuer à l’apaisement, jettent de l’huile sur le feu en refusant aux enseignants l’accès aux salles de classe. « Le bureau de la Conasysed condamne avec la dernière énergie ces actes liberticides posés par ces chefs d’établissements, inspecteurs et autres administratifs », a déclaré Louis Patrick Mombo, délégué administratif de la Conasysed.
Pour la centrale syndicale, l’attitude des chefs d’établissements indexés ne repose sur aucun fondement juridique. Bien au contraire, elle est en totale violation des articles 21 de la loi 8/91 portant statut général des fonctionnaires, 68 à 71 de la loi 1/2005 portant statut général de la Fonction Publique, 9 de la Fonction Publique ainsi que les conventions 87, 98,105, 135, 158 de l’Organisation Internationale du Travail (O.I.T). « La Conasysed se réserve le droit d’entreprendre des actions légales contre ces responsables administratifs », a conclu Louis Patrick Mombo.