LIBREVILLE - Représentant du président de la République Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, prend part au sommet TransformAfrica 2017, qui se tient à Kigali (Rwanda) du mercredi 10 jusqu’au vendredi 12 mai prochain à l’initiative du Président du Rwanda, Paul Kagamé.
Au cours de cette rencontre, le Premier ministre exprimera la vision du Chef de l’Etat lors d’une table-ronde de haut niveau consacrée au thème « Du local au global : comment libérer le potentiel d’innovation de l’Afrique ? ».
En qualité de représentant du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, le chef du Gouvernement vient confirmer ainsi l’engagement du Gabon en faveur d’une démocratisation des technologies de l’information propice au développement de l’entrepreneuriat digital porteur d’emplois.
Se connecter-innover-transformer : le mot d’ordre de cet événement, auquel prennent part le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications et la directrice générale de l’Unesco, résume les enjeux du présent pour gagner la bataille des services et des contenus, imaginer des services publics urbains digitalisés (en 2030, 50% des Africains seront citadins) et répondre aux attentes spécifiques des femmes et des jeunes.
Ce sommet accueille une forte délégation gabonaise composée, autour de M. Issoze Ngondet, du ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et des maires de Libreville, Rose Christiane Ossouka, de Port-Gentil Bernard Aperano, Owendo, Jeanne Mbagou et Akanda, Sézalory invités dans le cadre d’un forum continental des villes connectées.
Créée lors de TransformAfrica 2013 à l’initiative des chefs d’Etat rwandais et gabonais, l’alliance SmartAfrica pour une Afrique connectée, regroupant une vingtaine de pays-membres, a tenu son dernier conseil d’administration fin janvier 2017 à Addis-Abeba en présence d’Ali Bongo Ondimba. Le manifeste SmartAfrica porte l’engagement des leaders africains à « accélérer le développement socio-économique durable et à engager l’Afrique sur la voie de l’économie du savoir à travers l’accès abordable aux services à haut-débit ». Continent du « portable », l’Afrique est au cœur de cette révolution du web nomade boostée par la croissance la plus rapide de l’histoire humaine.