lutôt concis, le président de la République a adressé ses félicitations à son nouvel homologue français, à qui il a dit sa disponibilité à œuvrer pour la consolidation des partenariats entre leurs deux pays.
A la suite de sa victoire au second tour de l’élection présidentielle du 7 mai, Emmanuel Macron a reçu les félicitations d’Ali Bongo. Lundi 8 mai, le président gabonais a formulé à l’endroit du jeune président élu «(ses) vœux ardents de succès dans l’accomplissement de (ses) nouvelles charges, notamment dans la mise en œuvre de (son) programme politique au service du peuple français ami».
Dans sa lettre adressée au président du mouvement En Marche !, Ali Bongo n’a pas manqué de rappeler «toute l’importance que (son) pays accorde à la vielle amitié qui unit si heureusement» le peuple des deux pays. Aussi, s’est-il dit disposé à œuvrer de concert avec lui dans le sens de la consolidation des partenariats liant le Gabon et la France, aussi bien dans le domaine économique, social, environnemental que politique.
Pour Ali Bongo dont la réélection a été mise en doute, en avril dernier, par le candidat Macron, cette lettre envoyée plusieurs heures après l’élection du nouveau président français répond déjà à la forme. Mais l’on ne doute pas que dans les prochains jours, Libreville tâchera de nouer des relations plus apaisées avec un président qui ne représente officiellement aucun bord politique traditionnel, et dont la diversité des soutiens engrangés lors de la présidentielle laisse penser que des lobbies en faveur d’Ali Bongo ont déjà été positionnés.