Accompagné du ministre des Mines, Christian Magnagna et d’autres membres du gouvernement, le président de la République Ali Bongo Ondimba a officiellement inauguré lundi 8 mai 2017, l’usine de traitement de manganèse de la société Nouvelle Gabon Mining sise à Biniomi, près de Franceville.
Fruit d’investissements étrangers, notamment indiens consolidé par le Pacte d’actionnariat signé par l’état gabonais et des investisseurs indiens, la première usine de traitement de manganèse de la société Nouvelle Gabon Mining situé à Biniomi, près de Franceville a été inaugurée lundi 8 mai 2017 par le chef de l’état Ali Bongo Ondimba en présence du ministre des Mines Christian Magnagna et d’autres autorités politiques.
D’après Benoît de Galbert, le directeur général de la nouvelle société de manganèse, la phase I du projet inauguré par Ali Bongo Ondimba est une première unité construite entre mars et décembre 2016 par des entreprises gabonaises, la production a débuté en janvier 2017, pour une production annuelle de 300.000 tonnes de manganèse à une teneur de 42%. Evaluée à 65 milliards de francs Cfa, la première phase du projet permet la création de 245 emplois directs et de plus d’une centaine d’emplois indirects.
« La phase II de ce projet qui se prépare actuellement consistera en une usine de production de 1.400.000 tonnes de manganèse à haute teneur pour laquelle les prévisions d’emplois directs et indirects supplémentaires permettront à terme une redistribution des richesses » a-t-il indiqué tout en rassurant son auditoire sur la question du respect de l’environnement autour de la construction de l’usine Biniomi. Ce qui a réjoui l’élu de la localité l’honorable Pacôme Ondzounga, qui a salué dans son discours circonstanciel, la volonté d’Ali Bongo Ondimba d’industrialiser et d’offrir de l’emploi aux populations gabonaises en général et du Canton Djoumou en particulier.
« L’inauguration de cette usine est un moment fort et une preuve de confiance dans l’avenir pour la collectivité de Franceville. C’est le début d’un nouveau cycle d’exploitation pour des investisseurs, soucieux du développement de leur entreprise, dans une économie mondiale en pleine compétition » a déclaré Christian Magnagna, ministre des Mines.
« Investir au Gabon, c’est créer de la richesse, c’est créer des emplois dans notre pays, c’est permettre le développement de tout un tissu industriel. Je voudrais en profiter pour saluer l’action de tous mes prédécesseurs qui ont travaillé à l’aboutissement heureux de ce projet, ainsi que celle de nos partenaires locaux et étrangers qui nous accompagnent sur ce chantier » a-t-il ajouté.
Selon Christian Magnagna, c’est la Société Equatoriale des Mines qui sera porteuse de la part de l’Etat (10%) au sein du capital de la Société Nouvelle Gabon Mining, conformément aux missions qui lui ont été assignées par l’Etat, dans le cadre de sa nouvelle politique minière. Toute chose qui cadre avec les discussions entamées depuis début avril avec l’Union Minière du Gabon (UMIGA) en vue de la réécriture de certaines dispositions de la loi minière actuelle, pour améliorer l’attractivité du secteur minier et prendre en compte les préoccupations des entreprises du secteur et de l’Etat dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises.