Au Gabon, les prix de produits de consommation courante enregistrent une augmentation significative voire sans précédent, et ce, malgré la volonté des autorités à y remédier. D’où les nouvelles mesures envisagées par le Gouvernement. Objectif : inverser la tendance.
Les prix des produits les plus prisés par les Gabonais tels ceux de première nécessité alourdissent quotidiennement le panier de la ménagère. A en croire certaines indiscrétions, la Contribution spéciale de solidarité (CSS), une taxe mise en place pour soutenir le financement de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), serait à l’origine du problème. En effet, directement imputable aux consommateurs, cette taxe particulière aurait précipité l’augmentation substantielle des prix de certains produits.
Pour le Ministre délégué de l’Economie, Noël Mboumba approché par nos confrères de Radio France internationale (Rfi), la mise en place de cette taxe ne peut expliquer cette augmentation. Pour le ministre, cette hausse n’est qu’ « un prétexte pour les commerçants véreux ». Lesquels commerçants profitent de la mise en place de cette taxe pour augmenter de façon unilatérale les prix. Le membre du Gouvernement de rajouter « Ces commerçants véreux se sont permis d’augmenter de façon substantielle, les prix de produits sur le marché. Pour nous, Gouvernement, il n’est pas question que cet argument prospère ». Pour lui cette taxe ne peut et ne doit avoir aucune incidence sur les prix.
Mesures
Conscient de l’impact économique et social d’une inflation sur le portefeuille du citoyen lambda, le Gouvernement promet de prendre sous peu des mesures drastiques. « Nous allons mettre en place une nouvelle mercuriale », annonce le ministre. Une mesure qui sera suivie d’une action intensive de contrôle conjointement menée par des brigades mixtes de contrôle, des équipes de l’économie et du transport dans les différents marchés locaux. Pour le ministre, « tous les commerçants, magasins qui n’appliqueront pas la mise en place de la nouvelle mercuriale avec la baisse qui est attendue tomberont sous le coup de la sanction ».