En grève générale illimitée, avec observation d’un service minimum, depuis le 21 avril dernier, les agents affiliés aux quatre syndicats des Douanes gabonaises ont suspendu leur mouvement, le 2 mai courant.
Au lendemain de la fête du Travail, à la suite des garanties obtenues, la grève a été donc levée. La tutelle a promis d’apporter en grande partie des réponses à leurs revendications qui se résument en trois points essentiels. Il s’agit, notamment, de la mise en application effective du statut particulier régissant leur corps de métier, la formation à l’École de préparation aux carrières administratives (EPCA) et le paiement des arriérés des sommes dues.
Les membres du Synaperdouanes (Syndicat national des personnels de la douane), du Snad (Syndicat national de la douane), du Synatrad (Syndicat nationale des travailleurs de la douane) et de la "Transparence" brandissent, cependant, la menace de durcir leur mouvement, dès la semaine prochaine, si les engagements pris par leur tutelle ne sont pas respectés.
« Nous sommes des partenaires, et nous pensons que, dans ce sens, il était important de tenir compte de la demande de l’autre. Et c’est ce que nous avons fait. Nous leur avons accordé, jusqu’à cette fin de semaine, le temps qu’il faut pour réagir », a expliqué à l’Union, hier, Pulchérie Mateya, épouse Youssouf, secrétaire général du Synaperdouanes.