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La revue de presse de l’Agitateur : Ona Ondo et les volcans syndicaux
Publié le mercredi 9 avril 2014   |  Gaboneco


Daniel
© Autre presse par DR
Daniel Ona Ondo, Premier Ministre


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Le cas Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine (UA) a été une fois de plus placé sous les projecteurs de la presse de la semaine écoulée, de même que les difficiles négociations gouvernementales entamées avec les partenaires sociaux.

Les soucis de Daniel Ona Ondo ont commencé ! », clame l’hebdomadaire Gabaon.

«Plusieurs représentants de centrales syndicales reconnues se sont retrouvés samedi dernier autour du Premier ministre, avec pour objectif, in fine, de sceller une trêve sociale. Mais, après les affabilités de circonstance, les partenaires sociaux ont saisi cette occasion pour lui annoncer qu’ils n’accorderont pas à son gouvernement, en l’état, ni la moindre trêve sociale, ni le moindre état de grâce… Comme on le note déjà, concomitamment la lenteur observable dans l’action, les 100 premiers jours d’Ona Ondo à la Primature ne seront pas un long fleuve tranquille», prédit Gabaon.

« A peine nommé, le gouvernement Ona Ondo vient de passer un mois chaud-bouillant. Avec des étudiants, un personnel des hôpitaux du Gabon, les agents du ministère des Eaux et forêts et les clubs du National-foot volcans, dont certains membres du gouvernement confirment craindre l’éruption», renchérit le périodique Ezombolo.

« Jean Te Ping, le vrai patron de ‘’la légion étrangère ?’’ », s’interroge l’hebdomadaire Le Soleil.

Le journal poursuit : « pour votre gouverne, ce monsieur à la main fermée comme un singe fumé, pour ne pas dire un harpagon de la pire espèce, a été longtemps ministre du pétrole dans plusieurs gouvernements sous feu Omar Bongo Ondimba, et aucun soupçon ne pouvait être imaginé sur son intégrité à l’époque. Il apparaissait tel un agneau, mais à la peau de loup, pour tromper la vigilance des Gabonais. Jean Te Ping aurait donc mis en place un lobby d’étrangers, en majorité des Chinois, pour piller notre faune et notre flore, au détriment du grand nombre. D’où, aujourd’hui, il serait à la tête d’un empire financier (d’ailleurs, il a déclaré qu’il est à l’abri du pétrole, ce qui veut tout dire) », analyse le journal.

« Après avoir claqué la porte du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, Jean Ping, n’a-t-il pas, par ce geste condamné sa nièce, Afriquita Agondjo, membre de la Cour constitutionnelle, à prendre la porte de cette institution ? », s’interroge à son tour le journal La Temps.

« …Le seul hic qui peut se présenter à l’élection de 2016 peut venir du conseiller membre de la Cour constitutionnelle, Afriquita Agondjo. Du coup, elle devient, depuis le 1er février 2014, date de la sortie médiatique de son tonton (Ping), un souci pour cette institution qui est assimilée, par une frange de la population gabonaise, à une usine de fabrication et de falsification des résultats électoraux. Serait-elle déjà sur un siège éjectable ? », s’interroge le Temps.

« Ping revient du Congo », titre le satirique La Griffe à sa Une.

« L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, a un autre agenda qui n’est absolument pas électoral », affirme la Griffe.

Sachant qu’il n’aura jamais le courage de se présenter en 2016, Jean Te Ping remue terre et ciel pour ‘’libérer le Gabon’’. Il entend donc conduire une guerre de ‘’libération’’. Et comme il sait très bien qu’il ne dispose d’aucune troupe et qu’il n’est pas physiquement capable de supporter le maquis, il n’envisage pas moins de solliciter les services d’une armée étrangère pour venir semer le chaos et la désolation au Gabon», ironise le journal.

Avant de poursuivre : « c’est ce qu’il est allé proposer à nos frères de Brazzaville. Qui l’ont écouté mais qui, derrière lui, sont restés à le traiter de fou et d’aventurier. Et c’est tout simplement que ce type est : fou. Après avoir lui-même mangé sa vie, la seule chose qu’il veut apporter aux Gabonais, c’est la guerre. Et comme il n’est pas capable de concevoir ‘’un projet politique’’, il choisit le raccourci du sang pour parvenir au pouvoir», commente le journal.

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