Le gouvernement va ouvrir les portes aux investisseurs gabonais et étrangers pour exploiter 4 à 5 millions d’hectares de terres arables que compte le pays. Avec une pluviométrie de 1800 à 4000 mm par an, le potentiel du Gabon est immense. Mais, paradoxalement, le pays importe 300 milliards de FCFA de denrées alimentaires, avec une augmentation moyenne de 10 à 15% par an. Le taux de chômage élevé (28% en 2015 et 29% en 2016, selon le FMI) et une forte croissance démographique obligent le gouvernement à anticiper et à créer plus d’opportunités d’emplois. D’où l’appel au retour vers l’Agricuture. Pas aussi simple pour un pays dépendant de l’or noir pour au moins 50% des ressources de l’Etat, 80% de ses exportations et 35% du PIB. Le retour vers l’Agriculture pose le défi de l’aménagement du territoire, de la couverture en électricité, de l’accès à l’eau, du réseau routier etc. Peu de routes bitumées sont praticables en toutes saisons. Autant de facteurs qui contribuent à renchérir les denrées de base et à réduire le pouvoir d’achat du gabonais.... suite de l'article sur Autre presse