Avec des projections d’un baril de brut à 55 dollars américains en 2017, et sur un cours moyen de 60 dollars en 2018, la Banque mondiale prévoit l’éclaircissement de l’horizon économique mondial.
Confirmant une tendance à la hausse, signalée dans ses prévisions antérieures, l’institution de Breton Woods indique que cette légère remontée est le fruit d’un rééquilibrage progressif des marchés suite à la décision des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres pays pétroliers à limiter leurs productions.
Dans son communiqué officiel, la Banque mondiale annonce également une hausse globale des cours des matières premières industrielles, notamment ceux de l’énergie et des métaux. Selon elle, cette tendance devrait se poursuivre l’année prochaine.
Toutefois, met-elle en garde, un rebond plus important que prévu de l’exploitation des schistes bitumeux aux États-Unis d’Amérique peut entraîner une révision à la baisse de ces prévisions. Dans l’ensemble, les chiffres indiquent un rebond de 26% cette année et de 8% en 2018 des prix des matières premières énergétiques.
D’autres produits comme le gaz naturel et le charbon se retrouvent également dans cette catégorie. L'autre bonne nouvelle est la hausse attendue des produits non-énergétiques dont l’agriculture, les engrais, les métaux et autres minerais.
Il est prévu un bond de 16% des prix des métaux cette année suite à une demande de nouveau en hausse de la Chine et des contraintes signalées du côté de l’offre dans certains sites miniers du Chili, de l’Indonésie et du Pérou, informe la BM.
A cela, il convient d'ajouter des grèves et autres contentieux dans les grandes mines, qui ont contribué à la flambée des prix.