Le chef de l’Etat a rendu hier un vibrant hommage à ces hommes et femmes qui sont, comme il l’a dit lui-même, « le symbole du vrai patriotisme ».
LA présidence de la République était, hier, au cœur des festivités de la fête du Travail, en droite ligne de celles qui ont eu lieu le 1er mai. 49 médaillés d’or ont été honorés par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en présence de son épouse Sylvia, lors d’une cérémonie solennelle. Devant un parterre d’invités, la représentante des récipiendaires, le ministre du Travail et le numéro un gabonais ont exalté les efforts qui ont conduit à la récompense de ces compatriotes ayant cumulé plus de trente ans dans leurs emplois respectifs.
Ainsi, à travers une ode au travail, Ali Bongo Ondimba a célébré ses hôtes du jour. Pour lui, cette rencontre avait pour objectif de rendre « l’hommage qu’ils méritent, à des femmes et des hommes qui, de longues années durant, ont su glorifier cette valeur cardinale qu’est le travail ». Citant Voltaire, il a considéré que le travail « éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Car, a-t-il précisé, il n’y a rien de pire que l’inactivité.
S’adressant aux travailleurs décorés, il a souligné qu’en un temps où la facilité et la licence prennent le pas sur l’ardeur et la responsabilité, la fidélité au métier, à l’ouvrage et au savoir-faire doivent être dignement honorés.