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Dégradation avancée du réseau routier: Un plan d’urgence pour la route nationale N°1
Publié le vendredi 5 mai 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Dégradation avancée du réseau routier: Un plan d’urgence pour la route nationale N°1
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Libreville, 4 mai (Gabonactu.com) – La route nationale N°1, l’unique voie d’entrée et de sortie de Libreville pour l’arrière-pays est par endroit complétement délabrée. Les chantiers entamés il y a quelques années sur un linéaire d’environ 100 km partant de la capitale gabonaise, sont arrêtés vraisemblablement pour des raisons de financements. Grand est le désarroi des usagers qui interpellent le gouvernement sur la nécessité de prendre les taureaux par les cornes pour mettre fin à ce calvaire quotidien aux conséquences socioéconomiques fâcheuses.

Le constat est accablant, en partant du PK12 pour la commune de Ntoum, située à 42 km. Les travaux d’élargissement de ce tronçon en 2X2 voies lancés en 2010 par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba piétinent depuis lors. Les engins de la société adjudicataire Entraco ne sont plus perceptibles sur le terrain. Le chantier semble abandonner et la route se dégrade davantage.

Au Pk27 où la route a été coupée en deux pour la construction d’un long ouvrage d’art, les accidents sont devenus légions, à cause de l’état piteux de la déviation créée. Les automobilistes doivent user de beaucoup de dextérité au voulant.

La dégradation de l’axe routier est tout aussi manifeste sur la traversée de la commune de Ntoum, ce jusqu’au PK80, distend d’environ 30km de la ville de Kango, chef-lieu du département de Komo Kango. Les automobilistes sont contraints de rouler au pas, à cause des gros nids de poules truffés sur la route.

« Les autorités doivent prendre leurs responsabilités. Vous imaginez à chaque fois il faut changer des roulements et beaucoup des pannes sur le véhicule. C’est compliquer pour nous parce que, on ne peut même faire des économies, à chaque fois l’argent doit sortir pour réparer le véhicule », déplore Alex Boussougou, transporteur.

Quelle politique volontariste pour la modernisation du réseau routier national? A cette question, le ministre d’Etat en charge des infrastructures, des travaux publics et de l’aménagement du territoire, Jean Pierre Oyiba a dans une récente sortie à la télévision nationale donné quelques esquisses de solutions portant sur la mutualisation des efforts entre les membres du gouvernement et des administrations compétentes.

« Il faut que les décisions du gouvernement soient appliquées dans l’ensemble. Le souci aujourd’hui c’est la cohésion dans l’action que nous allons mener », avait-il expliqué lors de l’émission « Le Nzimba » sur Gabon Télévision, la chaine nationale.

La lourdeur administrative, et l’inertie de certaines administrations dans l’action, à l’instar de l’Agence nationale des grands travaux et d’infrastructures (ANGTI) sont maints fois dénoncées.

L’urgence est réelle sur l’impérieuse nécessité de réhabilité la route nationale pour mieux fluidifier la mobilité des biens et de personnes. Outre les reformes électorales, cette priorité devait interpeler et y figurer parmi tant d’autres recommandations du dialogue en cours à Angondjé.

Camille Boussoughou
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