Économie
Sept responsables de compagnies forestières épinglés pour exploitation illégale
Publié le jeudi 4 mai 2017 | Le Nouveau Gabon
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La mission de contrôle et de Police forestière initiée le 16 avril dernier dans la province de l’Ogooué-Ivindo, par la ministre des Eaux et Forêts, Estelle Ondo, avec le soutien du gouverneur de ladite région vient de faire une belle prise.
Selon les sources proches de ce dossier, six responsables de compagnies forestières viennent d’être placés en garde à vue, pendant qu’un autre a été placé sous mandat de dépôt. Selon les mêmes sources, les enquêtes qui se poursuivent pourraient donner lieu à d’autres interpellations. Cela, au regard des PV d’audition et autres documents compromettants qui ont été transmis au procureur de la République près le Tribunal de première Instance de Makokou.
Au cours de ses investigations, la mission Contrôle d’aménagement forestier a ainsi épinglé Yan Shu Guo, directeur de CDG, Li Dongxing, directeur Général de Xing Wang Bois, Chen Weixing, directeur général adjoint de WCTS, Claude Liu, directeur Général de KHLL, Zhao Dongchen, représentant de la société GCIC.
Les contrôles techniques effectués dans leurs différentes entreprises ont permis de constater d’importantes infractions sur lesquelles des techniciens spécialisés souhaitaient avoir des compléments d’information. Et c’est donc conformément à l’article 50 du Code de procédures pénales qu’ils ont été convoqués et entendus avant d’être finalement placés en garde à vue le 20 avril dernier dans les geôles de la DGR, pour des besoins d’enquête.
Par ailleurs, indiquent les mêmes sources, il apparaît que l’essentiel des entreprises forestières et notamment, les 11 qui ont été visitées, sont à capitaux asiatiques et dirigés par des Chinois.
Pour l’ONG belge Conservation Justice, qui a soutenu cette mission : « Cela souligne le désordre qui existe dans le secteur forestier et la corruption et les complicités qui y règnent ». Et de poursuivre : « Il ne fait aucun doute que des ramifications entre les opérateurs forestiers et les agents publics existent ».
En novembre 2015, une trentaine de personnes - dont deux représentants du ministère des eaux et forêts - avaient été arrêtées dans la même province pour trafic de Kevazingo, un bois précieux.
Au regard des dossiers, les prochains jours pourraient donner lieu à d’autres nouvelles interpellations notamment, au sein même de l’administration des Eaux et forêts et de tous les services connexes pour avoir fait preuve de laxisme, indique le gouverneur, devant les infractions commises par les compagnies forestières inculpées.
Stéphane Billé
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