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Dialogue politique : la libération des prisonniers politiques et l’indemnisation des victimes des violences postélectorales de 2016 en débat
Publié le jeudi 4 mai 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
Madeleine
© Autre presse par DR
Madeleine Berre, présidente de la Confédération patronale gabonaise (CPG
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LIBREVILLE - Les deux sujets font, entre autres, l’objet des discussions au sein de la quatrième commission relative à la consolidation de la paix et à la cohésion nationale, nous a confié, mardi, le rapporteur de la Majorité, Madeleine Berre et celui de l’Opposition Hubert Daladier Minang.

Ce sont, entre autres, les points de divergences qui font l’objet de discussions au sein de cette commission.
« La libération des prisonniers politiques fait partie des points sur lesquels nous discutons. Ce sont des points où il y a des divergences sur les mots, il y a des solutions que nous tenons compte sur ce qui est faisable. On a pu avancer sur certains points dans notre commission notamment sur ce point où nous avons pu trouver un consensus par rapport à la faisabilité », a dit le rapporteur de la Majorité.

Pour le représentant de l’Opposition, « la libération des prisonniers politiques a été posé, nous avons exigé qu’on nous fasse le point de tous les gabonais libérés, qu’on ait exactement le nombre, qu’on fasse le point des deux derniers à savoir Bertrand Zibi, Landry Amiang ainsi que l’arrestation arbitraire de l’aide de camp de Jean Ping puisque nous parlons d’apaisement, il faut arriver à seriner le climat sociopolitique dans notre pays. Le pouvoir devrait arrêter avec les arrestations arbitraires, des filatures, des écoutes téléphoniques. Ce sont là des points de divergences », a-t-il affirmé.

Les opinions des deux camps divergent également sur la mise en place d’un comité vérité et réconciliation. La majorité pense qu’elle n’a pas lieu d’être puisque le Gabon n’est pas comparable aux pays qui ont vu la mise en place de ces comités. Un point de vue que ne partage pas l’Opposition. Pour cette dernière, la commission vérité et réconciliation et de justice a lieu d’être pour que les gabonais se parlent dans l’optique de résoudre les problèmes connus par le passé.
Autre divergence entre les deux camps se situe au niveau des différentes agences créées par le gouvernement. La Majorité est pour la fusion tandis que l’Opposition est favorable à la suppression pure et simple de plusieurs agences.

« Au niveau du gouvernement, nous avons mis en place un plan de restructuration pour revoir le fonctionnement de ces agences dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, nous arrivions peut-être à des fusions. Il ne faut pas nier le bienfondé des agences, il faut simplement revoir vu qu’il y a des agences qui font double emploi et non pas les supprimer », a fait savoir Madeleine Berre.

« Nous avons aussi parlé des mesures fortes que le gouvernement devrait prendre et qui impactent dans la vie des gabonais notamment les agences qui sont budgétivores et gérées au niveau de la présidence sans contrôle. Mais nous avons effectivement eu des explications parce que notre commission a la particularité d’avoir beaucoup des membres du gouvernement qui nous ont fait des exposés et à partir de là nous avons compris qu’il ya un sérieux problème de communication gouvernementale. Les agences indexées sont l’agence nationale des travaux topographiques de l’urbanisme et du cadastre (ANUTTC), l’agence nationale des grands travaux et des infrastructures (ANGTI), et d’autres agences. Nous ne voyons pas très bien l’importance des ces agences puisqu’elles ont repris les différents textes organiques des ministères concernés », a dit Hubert Daladier Minang de l’Opposition.

Outre ces points, la commission a abordé également la gouvernance sociale en évoquant les secteurs en difficulté notamment l’éducation, la santé, la sécurité sociale. De même qu’elle a évoqué les mesures fortes que le pouvoir devrait prendre à l’issue du dialogue en mettant en place un ordonnancement juridique composé des lois, des décrets et des arrêtés. A cela s’ajoute, une commission paritaire de suivi et un gouvernement d’union nationale à parité majorité et opposition pour suivre l’applicabilité de toutes les décisions.

« Nous poursuivons les travaux, nous avançons sereinement jusqu’à présent nous avons épuisé pas mal de points. Nous pensons pouvoir respecter le calendrier. Sur les quatre points à l’ordre du jour, nous sommes au troisième point », a dit le représentant de la Majorité.

Mais pour le rapporteur de l’Opposition, ce qui est important c’est l’épuisement de tous les points de manière objective et non le respect des délais prescrits.

SN/FSS
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