Le 28 avril dernier, le personnel de la main d’œuvre non permanente du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest) s’est réuni en assemblée générale, et a décidé à l’unanimité de l’instauration d’un sit-in d’une semaine, avec possibilité de renouvelable pour réclamer cinq mois d’arriérés de salaires et dénoncer l’indifférence de leur hiérarchie.
L’indifférence observée par les agents de la main d’œuvre non permanente du Cenarest de la part de leurs dirigeants à trouver une issue à leurs situations administratives et au non paiement de cinq mois d’arriérés de salaires les a poussé à sortir de sa réserve pour dénoncer cet situation qu’ils subissent.
Pour Brice Mounzeo, président du Synaarest deux courriers ont été envoyés « un au Premier ministre et l’autre au ministre de l’Enseignement supérieur pour demander le paiement des arriérés de salaires et la PIP comme dans les autre administrations. Personne n’a daigné nous répondre, et jusqu’à ce jour, silence total comme si nous prêchions dans le désert » constate-t-il. Ni Denise Mekam’ne, le ministre de l’Enseignement supérieur, ni Franck Daniel Idiata le directeur de cette institution, ne semblent se préoccuper de leur détresse.
Par ailleurs, s’agissant du dossier de prise en charge par le Trésor public, les agents observent un statu quo complet sans explication de la part du directeur général. «Nous n’avons toujours pas eu de suite concernant ce dossier et jusqu’à ce jour le commissaire général, Daniel Idiata, ne nous dit rien. Nous avons donc choisi de nous faire entendre par nos propres moyens », poursuit le président du Synaarest. Une situation qui oblige les agents à observer un mouvement de grève jusqu’à satisfaction de leurs révendications.