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Marie-Madeleine Mborantsuo : Celle qu’il faut à la place qu’il faut
Publié le mercredi 3 mai 2017  |  Gabon Review
Marie-Madeleine
© Autre presse par DR
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon
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C’est ainsi que l’a récemment présentée le Réseau des professionnels de la communication pour l’intégration africaine, qui lui a décerné un prix à Cape Town en Afrique du Sud.


Et une de plus. Les distinctions n’en finissent plus de tomber pour Marie-Madeleine Mborantsuo. En avril dernier, le président de la Cour constitutionnelle a reçu les honneurs du Réseau des professionnels de la communication pour l’intégration africaine, à la suite du 4e sommet de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (CJCA) tenu à Cape Town en Afrique du Sud. L’organisation lui a décerné le Grand prix de la reconnaissance africaine pour la promotion de la démocratie et de la paix.

Pour le Réseau, depuis son accession à la tête de la Cour constitutionnelle du Gabon, Marie-Madeleine Mborantsuo n’a pas cessé d’œuvrer dans le sens du renforcement de la démocratie et de la préservation de la paix, aussi bien dans son pays que sur tout le continent. Si ses pairs lui ont confié en janvier 2016 la présidence de la CJCA, puis la présidence du bureau de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle (WCCJ) en mars 2017, l’organisation y voit la preuve d’une reconnaissance du travail accompli jusque-là. Le président dudit Réseau n’a d’ailleurs pas hésité à la classer au même rang que Mouammar Kadhafi et Faure Ngassingbé Eyadema. Pour cause, «la digne fille d’Afrique (primée) est un modèle inspirant, dont les actions doivent servir d’exemples» sur le continent, a déclaré M. Sanogo.

«Marie-Madeleine Mborantsuo tient de cette race de bâtisseurs et de serviteurs émérites à propos desquels les anglo-saxons disent ‘‘it’s the right man at the right place’’», a indiqué le président du Réseau des professionnels de la communication pour l’intégration africaine. Pour sa part, la récipiendaire s’est contentée de dire qu’elle et ceux à qui elle a été assimilée n’ont fait qu’apporter «une toute petite contribution à l’édification de notre Afrique».

Si cette nouvelle distinction arrive après une médaille qui lui a été décernée en 2016 par ses pairs en France, dans son propre pays, le président de la Cour constitutionnelle reste moins bien perçu par une partie de la population. Ses liens avec le président Omar Bongo, dont elle a eu deux enfants, et ses décisions presque toujours en faveur du pouvoir en place ont fortement écorné son image. L’opposition la tient notamment pour responsables de ses malheurs, bien qu’elle s’en ait une nouvelle fois vivement défendue en avril dernier à l’occasion de l’ouverture de la phase politique du dialogue national en cours à Angondjé.
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