La Société de brasseries du Gabon (Sobraga) a célébré dans l’allégresse, la fête des travailleurs le 1er mai, à son siège dans la commune d’Owendo.
La fête des travailleurs a été allègrement célébrée à la Société des brasseries du Gabon, (Sobraga). Son directeur général, Fabrice Bonatti, et l’ensemble du personnel ont fêté le 1er mai, sous le thème de «la promotion des organes d’expression de dialogue social dans les entreprises».
A l’occasion, le président du Syndicat des travailleurs des brasseries du Gabon (Sytrabga) a exprimé au nom des agents de Sobraga, sa satisfaction sur le choix de ce thème. «L’ensemble du personnel de Sobraga, par ma voix, est très heureux du choix thème de cette année. Sobraga est toujours à l’avant-garde des organes du dialogue social», a déclaré Jean Claude Bekale.
Le président de la Sytrabga a invité par la même occasion les dirigeants à mettre en place les organes fameux devant favoriser le dialogue social au sein de l’entreprise. «Nous demandons au directeur des ressources humaines et au secrétaire général de convoquer en urgence le comité permanent de concertation économique et social pour nous faire le point des six mois écoulés et nous dire si nous sommes sur la lignée des administrateurs concernant ce dialogue social», a lancé Jean Claude Bekale.
Le président du Sytrabga s’est également réjouît de sa reconduction à l’issue congrès tenu il y a une semaine. Toutefois, Jean Claude Bekale a déploré l’usage que les chefs de services font du mérite. Le mérite est, selon lui, une évaluation instaurée en 2006 permettant d’augmenter les salaires des meilleurs agents à la fin d’année sur des critères objectifs tels que l’assiduité, la ponctualité la productivité l’implication de l’agent et la discipline.
A en croire Jean Claude Bekale, «cette augmentation s’effectue de la manière suivante : 4% d’augmentation de salaire de bronze, 7% d’augmentation de salaire d’argent et 10% d’augmentation d’Or». Des critères dont les chefs de services de tiendraient pas compte avant d’évaluer les agents, a estimé Jean Claude Bekale.
«Il nous est parvenu, lors du congrès, que les chefs de services feraient du mérite un règlement de compte. Nous ne pourrons pas l’accepter pendant longtemps», s’est indigné jean Claude Bekale.
La fête de travailleurs a été marquée cette année à Sobraga par la remise des présents à leurs effigies au directeur général, au secrétaire général et au directeur des ressources humaines.