Selon l’ONG Conservation et justice, vendredi dernier, un passager à destination de Libreville a été interpellé à l’aéroport international de Franceville (sud est) avec une valise contenant sept défenses d’ivoire d’un poids total de 50,8 kg.
Hamadou Djamad alias Abib, citoyen gabonais résident à Franceville a été interpellé par les agents de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) lors d’une routinière opération de fouille de bagages.
Le désormais présumé trafiquant d’ivoire a été tout de suite remis à la disposition des agents de la Police judiciaire (PJ) qui l’ont à leur tour transféré auprès de la brigade des eaux et forêts avant sa présentation devant un procureur.
Hamadou Djamad serait bien connu des services de police qui l’avaient interpellé pour une première fois en 2013. L’homme était relâché faute de preuves mais il ne se savait pas être filé.
Le code pénal gabonais prévoit dans le cas d’espèces une peine de prison maximale de six mois et 10 millions de FCFA d’amende.
Jeudi dernier, la justice gabonaise a condamné un ressortissant nigérian d’une peine de 6 mois de prison ferme et d’une amende de 10 millions de FCFA. Abdou Dankassoua était arrêté le 14 mars dernier à Lastourville (sud est), en possession de huit pointes d’ivoire pesant 12 kilogrammes.
Le Gabon et sa nombreuse population d’éléphants de forêt est devenu la cible des braconniers qui déciment les pachyderme pour prélever les pointes d’ivoire.
Le gouvernement gabonais a créé en 2010 la brigade de la jungle pour traquer ces trafiquants mais le phénomène persiste. En août 2012, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a incinéré 7 tonnes d’ivoires issus de braconnage.