De nouvelles radiations d’enseignants et un réaménagement du calendrier scolaire ont été annoncés, vendredi 28 avril, par le porte-parole du gouvernement.
En février dernier, plus de 800 enseignants du primaire et du secondaire avaient vu leurs salaires suspendus par décision du ministre de l’Education nationale. La raison évoquée : leur participation à la grève lancée plusieurs mois plus tôt, qui menaçait l’année scolaire. Plus d’un mois après la radiation des 19 enseignants considérés comme les plus «indisciplinés», le gouvernement envisage de lancer, «dans les prochaines semaines» de nouvelles procédures de radiations. L’annonce a été faite, vendredi 28 avril, par Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Selon le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, il s’agit cette fois de 17 enseignants parmi les 807 dont les salaires avaient été suspendus, n’ayant toujours pas repris le chemin de leurs établissements respectifs. Or, le membre du gouvernement l’a assuré, «la situation de quasi-crise» enregistrée dans le secteur ces derniers mois a «fortement atteint» les programmes d’enseignement dans plusieurs établissements primaires et secondaires du pays. Parmi les plus touchés, Alain-Claude Bilie-By-Nze a vu «deux groupes» : des établissements de Libreville et dans sa banlieue sud, à l’instar du Lycée Paul Indjedje Gondjout, ainsi que ceux de Port-Gentil, comme le Lycée de Tobia et le Lycée technique.
Evaluant le retard de ces établissements entre 8 et 12 semaines, Alain-Claude Bilie-By-Nze a dit espérer que les enseignants ayant vu leurs soldes, primes et vacations payées feront convenablement leur travail, alors qu’au ministère de l’Education nationale un nouveau calendrier scolaire est en cours de conception. Le but de cette réorganisation est de faire en sorte que l’année ne soit pas perdue, a expliqué le ministre. «Nous espérons que chacun des enseignants ayant repris les cours ne fera plus de zèle ni une simple présence en classe, mais que les enseignements seront effectifs, pour sauver l’année scolaire de nos enfants», a-t-il prévenu.