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Dialogue politique : début des débats en plénière
Publié le jeudi 27 avril 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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LIBREVILLE - Après la première phase des travaux en commission, suivie de la finalisation des travaux internes à chaque camp politique, les plénières de compte rendu desdits travaux en commissions, ont débuté mercredi au stade d’Angondjé conformément au calendrier de travail établi.

Les débats ont débuté au sein des commissions axées sur les réformes électorales et la consolidation de la paix et la cohésion nationale.

Sur les réformes électorales, le coprésident de la Majorité, Paul Biyoghé Mba a indiqué les débats ont débuté sur le découpage électorale. Ils se poursuivront sur la révision du code électorale, l’inscription sur les listes électorales avec la question de la biométrie, l’annonce des résultats, leur centralisation ainsi que la possibilité de les avoir le jour même du scrutin ou du moins la communication des tendances.

Sur le découpage électoral, qui constitue le premier point des discussions, Paul Biyoghé Mba a dit qu’il nécessitera préalablement des analyses du territoire au regard de la vétusté de la loi qui date de 1990.

« Le découpage va nécessiter une étude et analyse préalable du territoire pour une loi prise depuis 1990. Parce qu’il y a eu la démographie qui a augmenté certaines circonscriptions, y compris la création de nouvelles unités administratives, des communes, des districts, des départements et arrondissements. Nous allons tenir compte de tout cela vu qu’il a eu découpage administrative sans découpage politique. Plusieurs distorsions existent à l’exemple de la commune de Libreville où tous les six arrondissements disposent de deux députés sauf le sixième arrondissement parce qu’il fut créé après 1990 et que depuis cette année la loi n’a pas été revue. C’est la même situation à l’intérieur du pays où il y a beaucoup de situations similaires avec des capitales provinciales qui ont par exemple quatre arrondissements et quatre députés ou quatre arrondissements pour un seul député. Nous allons d’abord regarder tout cela par souci d’équité puisque la loi nous oblige de prendre en compte la démographie et le territoire. Quand nous terminerons de regarder tout cela, nous allons nous atteler à corriger ces distorsions, soit à augmenter ou diminuer les sièges », a-t-il expliqué.

Il a rappelé que les travaux de finalisation interne de chaque camp politique ont permis d’identifier les différents problèmes et insuffisances relatives à la transparence électorales.

« Nous avons déjà identifié beaucoup de faiblesses s’agissant de la biométrie, malgré les avancées qu’elle a apportées notamment en termes de visage sur la carte d’électeur. Nous avons noté des lacunes au niveau des radiations qui nécessitent des modifications de la liste électorale », a-t-il affirmé avant de poursuivre que « nous allons non seulement tout faire pour que tout ce qui est faiblesse soit identifiée, mais également proposer des solutions ».

Le coprésident de l’Opposition, pour la commission axée sur la consolidation de la paix et la cohésion nationale, Hubert Daladier Minang Fils est revenu sur le déroulement de la plénière entamée mercredi.

« Ma commission, de tous les travaux réunis, a sorti une feuille de route que nous avons mise en place. Nous la confrontons à celle du camp adverse. Et, point par point, nous essayons de noter les points de convergence ou de divergence. Mais en cas de divergence, nous discutons énormément et nous essayons de faire prévaloir le dénominateur commun qui est le consensus. Nous pensons que nous allons nous accorder parce qu’il s’agit du Gabon d’abord. Ce sont des problèmes qui concernent les gabonais. Nous sommes dans une crise issue de tout ce qui s’est passé après le scrutin présidentiel de 2016 », a-t-il dit.

Pour lui, « ce sont des problèmes qui concernent les partis politiques, la relance de l’économie et des finances, toute la gouvernance économique et sociale ainsi que la vie des partis politiques de la majorité comme de l’opposition et les mesures qui devraient être prises à l’issue de la signature des actes du dialogue notamment l’application. Du côté de l’opposition, nous souhaitons que ces actes soient rigoureusement appliqués, et qu’ils rentrent dans l’ordonnancement juridique national », a-t-il souhaité.
II faut rappeler que toutes les propositions de la société civile constituent également la base des discussions.

« C’est la sérénité dans les débats(…) jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas péril en la demeure. Nous discutons calmement entre gabonais qui se connaissent pour trouver un consensus », a-t-il conclu.

SN/FSS
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