L’ancien porte-parole du candidat de l’opposition à la présidentielle d’août dernier a semblé se présenter comme un des représentants de Jean Ping aux assises d’Angondjé, alors que celui-ci a officiellement décliné l’invitation du président de la République.
Quel parti et quel bord politique représente réellement Thierry d’Argendieu Kombila au dialogue national politique en cours au stade d’Angondjé ? La question, naïve à bien des égards, mérite tout de même d’être posée. Surtout après la petite phrase du fondateur de l’Union nationale des forgerons (Unaf), mardi 25 avril. En effet, interrogé par la commission communication de ces assises, dans le cadre du programme «Coulisses du dialogue politique» diffusé sur les réseau sociaux, il a été amené à contredire les rumeurs qui veulent que les débats n’aient pas véritablement lieu au sein des commissions, et que les représentants de l’opposition y subissent une forme de diktat de la part de ceux de la majorité.
Réfutant la rumeur d’un supposé «monologue» entretenu par les représentants de la majorité, depuis le début des travaux de la seconde phase des assises, Thierry d’Argendieu Kombila a affirmé que l’opposition est bien présente et qu’elle s’est déjà faite entendre ces derniers jours. «Comment peut-il y avoir un monologue quand les partis traditionnels de l’opposition se retrouvent face à une majorité à laquelle ils n’appartiennent pas ? Moi qui vous parle, j’ai été le porte-parole du candidat Jean Ping à la dernière élection présidentielle. C’est moi qui étais l’interlocuteur des médias à sa place. Comment viendrais-je à un dialogue pour (assister) à un monologue, alors que je n’appartiens pas à la majorité présidentielle ?», s’est-il interrogé.
Doit-on comprendre à travers cette réponse que l’ancien militant du PDG, de l’USG, du FAR et du RDP, prend part à ces assises en tant que représentant officieux de Jean Ping ? Ce serait trop facile. N’empêche, au cours du même bref entretien, Thierry d’Argendieu Kombila n’a pas manqué de rappeler que René Ndemezo’o Obiang, «qui conduit la délégation de l’opposition était effectivement le directeur national de campagne de Jean Ping à la dernière élection présidentielle». «Comment viendrait-il pour un monologue ?», s’est à nouveau interrogé le membre de la commission 1 traitant des réformes des institutions et de la consolidation de l’Etat de droit démocratique.
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