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Dialogue national : Dieudonné Minlama pour des réformes électorales
Publié le jeudi 27 avril 2017  |  Gabon Review
Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Minlama Mintogo, candidat à l`élection présidentielle gabonaise du 27 août 2016
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Soucieux de corriger les failles dans l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes, le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI) a décliné ses pistes de solution avec, en toile de fond, un nouveau découpage électoral.


Dans le cadre des travaux du dialogue national en cours, le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI) a récemment égrainé son chapelet de propositions. Celles-ci visent à améliorer la démocratie, consolider la paix et la cohésion sociale, notamment. Parmi les pistes de Dieudonné Minlama, figurent en bonne place les réformes électorales.

Pour le candidat à la dernière élection présidentielle, le constat est accablant : «Depuis l’avènement de notre démocratie, l’organisation des élections libres démocratiques et transparentes constitue le principal talon d’Achille de notre système». Selon Dieudonné Minlama, «notre liste électorale est en constante amélioration mais elle comporte encore beaucoup de limites liées non seulement à la faiblesse de notre administration (fichier de recensement administratif non mise à jour) mais aussi à la qualité de notre biométrie».

Un constat tout aussi accablant au niveau du découpage électoral. «Il obéit à quels critères objectifs ou politiques ? Et, enfin, quel rôle est donné à la société civile et au Clergé dans notre système électoral», a interrogé le président de la CNI, relevant que les élections mal organisées, dont les résultats ne sont pas acceptés par tous, constituent aujourd’hui le plus grand risque d’instabilité du pays. «Je pense que nous devons, ensemble, prendre les dispositions nécessaires pour améliorer notre système électoral», a-t-il préconisé.

Dans ce sens, plusieurs propositions ont été faites par Dieudonné Minlama. Notamment : réaliser un nouveau découpage électoral en tenant compte de la démographie (pour ce qui est des élections législatives) et des territoires (pour ce qui est des élections des sénateurs). «Pour les élections des sénateurs, je propose que le pays soit divisé en dix circonscriptions électorale avec les neuf provinces et Libreville (qui regrouperait la ville de Libreville, les communes d’Akanda et d’Owendo)», a-t-il suggéré.

Dans cette configuration, chaque circonscription élira dix sénateurs au cours d’une élection directe à la proportionnelle. «Cela mettra plus de justice, d’égalité et une meilleure représentativité des territoires au sénat», a pensé Dieudonné Minlama, qui a fait une proposition similaire pour les élections législatives. «Pour les députés, je pense que le critère démographique pourra être le seul qui soit objectif pour que les populations soient représentées de façon juste et équitable au niveau du parlement», a-t-il préconisé.

Par ailleurs, élaborer une liste électorale fiable et améliorer notre biométrie ; mettre à plat le fichier électoral actuel ; lancer une opération spéciale d’inscription dans les listes électorales ; introduire le critère d’authentification des électeurs lors des scrutins ; réviser la loi électorale ; réformer la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) ; confier la présidence de la Cenap aux confessions religieuses ; délivrer la carte électorale biométrique sont tout autant de pistes proposées par Dieudonné Minlama dans le cadre des réformes électorales.
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