Militant de Démocratie nouvelle (DN), Daladier-Hubert Minang Fils refuse de croire que l’opposition participant au dialogue politique d’Angondjé y est allée pour se laisser dicter des choses et ne pas lutter pour ses idées.
La confiance. Voilà ce que Daladier-Hubert Minang Fils demande aux populations gabonaises, et davantage aux militants et sympathisants de l’opposition. Pour ce militant de Démocratie nouvelle, le parti politique présidé par René Ndemezo’o Obiang, les partis et personnalités de l’opposition prenant part aux assises d’Angondjé ne se laisseront pas faire. Ils n’entendent pas se laisser dicter la loi par les représentants de la majorité. En tout cas, pas au sein de la commission 4 traitant de la consolidation de la paix et de la cohésion nationale, dont il est membre.
«Ceux qui représentent l’opposition à ce dialogue ne sont pas venus en victimes expiatoires. Ils sont venus pour discuter des problèmes qui concernent le Gabon, précisément de gouvernance, y compris sur le plan du social, de l’éducation, de la santé, de l’emploi des Gabonais, de la culture, du sport, etc.», a promis Daladier-Hubert Minang Fils, qui a également dit orienter les débats sur l’orthodoxie financière, que les populations se représentent comme une des questions importantes devant nécessiter l’attention des participants aux assises.
Le militant de DN l’a récemment assuré sur Radio Gabon, «au lendemain du 10 mai, les Gabonais connaîtront une nouvelle République, avec de nouveaux textes, de nouvelles institutions reposant sur des textes corrects arrimés aux standards internationaux». Espérons déjà que d’ici-là, les travaux dans toutes les commissions atteignent leur véritable vitesse de croisière. Au sein de la commission 3 (modernisation de la vie publique), les choses semblent traîner en raison du retard pris dans les travaux en interne du côté des représentants de la majorité.