Démissions fracassantes du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 46 ans), opposition en quête d’unité et d’un leader: les grandes manoeuvres politiques ont commencé à Libreville dans la perspective de la présidentielle de 2016.
C’est Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine et de l’Organisation de pays exportateurs de pétrole (OPEP) - mais surtout bras droit pendant des années du défunt Omar Bongo Ondima -, qui a mis le feu aux poudres dans le petit monde politique gabonais en quittant avec fracas le PDG au début de l’année.
"C’est très très clair que je n’ai plus rien à voir, absolument rien à voir, avec les autorités en place", a lancé M. Ping - plutôt discret ces dernières années - lors d’une apparition publique très remarquée à une réunion de l’opposition.
Dans sa lettre officielle de démission, cette personnalité très connue sur la scène diplomatique internationale a enfoncé le clou: "notre pays aujourd’hui est semble-t-il divisé entre ceux d’en haut et ceux d’en bas".... suite de l'article sur Jeune Afrique