Au terme d’une Assemblée générale, tenue le 21 avril dernier, le Bureau de l’intersyndical des agents de la Direction générale des douanes et des droits indirects a décidé de passer à la vitesse supérieure.
A travers une note adressée aux opérateurs économiques, ils ont pris l’engagement de ne plus traiter que certaines catégories de marchandises, à savoir, les vivres frais, les aliments pour nourrissons, les produits pharmaceutiques, les colis des missions diplomatiques et ceux du 6ème Bataillon d’infanterie de marine (Bima).
Cette décision fait suite à la décision de reconduction, de façon illimitée de leur mouvement d’humeur initié le 19 avril dernier -d’abord pour 48 heures - au terme de l’Assemblée générale, tenue le 21 avril dernier.
Selon les sources proches du dossier, cette limitation du travail va considérablement entraver l’activité dans les principaux points d’accès au pays et pourrait déboucher très rapidement, sur une pénurie des denrées alimentaires qui ne seront pas prises en charge.
Pour rappel, les revendications des agents des douanes portent sur leurs primes ainsi que d’autres indemnités non versées par l’Etat, mais également sur l’organisation du concours d’entrée à l’EPCA (Ecole de préparation aux carrières administratives). Par ailleurs les grévistes souhaitent que soit mise en place une meilleure gestion de leur carrière notamment en termes d’intégration et d’avancement.
Quatre syndicats sont solidaires de ce mouvement de grève. Il s’agit notamment du Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD), du Syndicat national des agents des douanes (SNAD), du Syndicat national du personnel de douane (SYNAPERDOUANE) et du Syndicat Transparence.