Aucun camp ne peut faire prévaloir ses idées sur un autre. En cas de désaccord, la majorité et l'opposition conviennent de solliciter la facilitation.
UNE des particularités des travaux du dialogue national à l'intérieur des commissions paritaires constituées, samedi dernier, est le principe de la prise des décisions par consensus. Autrement dit, aucun camp ne peut faire valoir ses idées sur l'autre en arguant du principe majoritaire ou un quelconque autre mode de prise des décisions.
Ce principe a été adopté, de commun accord, par les représentants de la majorité et de l'opposition au cours des travaux du Comité ad hoc paritaire, qui se sont tenus du 15 au 25 février dernier à Libreville. Lesquels avaient défini et arrêté les modalités d'organisation du dialogue national.
C'est dire que, à l'issue de ces assises, aucun camp ne pourra remettre en cause les résolutions qui en résulteront, au motif qu'elles auraient été prises sans son consentement voire de manière arbitraire. Agir autrement, ne reviendrait qu'à faire preuve "d'irresponsabilité ou de mauvaise foi". D'autant plus que, en cas de désaccord, les deux parties conviennent de solliciter la facilitation. En cas de persistance du désaccord, le dossier sera renvoyé en plénière.