Si le préalable de la composition des quatre commissions devant mener les débats du Dialogue politique a été d’entrée de jeu posé par les participants, il aura finalement fallu attendre plusieurs jours, presque une semaine, pour que les divers camps, en leur sein, se mettent d’accord.
A y regarder de près, chacun semble trouver son compte. Même ceux qui s’étaient laissé aller à dénoncer les trafics de tous ordres dans le choix des représentants de l’opposition à cette table-ronde. Feignant de boycotter à la dernière minute cette rencontre politique importante dont l’avenir institutionnel du pays dépend assurément.
Ainsi, il faut retenir que toutes les commissions, réforme des institutions, consolidation de l’Etat de droit démocratique, réformes électorales et modernisation de la vie publique, sont chacune sous l’autorité des présidents (majorité et opposition) et des rapporteurs, à parité. C’est dire toute l’importance que revêtent ces discussions prévues pour s’achever le 11 mai prochain. Majorité comme opposition y ont envoyé leurs figures les plus rompues à la chose politique. Du moins, dans son analyse que la pratique.