La ministre de l’Economie forestière, native de la localité, a récemment lancé un concours visant à combattre l’insalubrité dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.
Baptisé «Oyem ville propre», l’initiative ambitionne de faire du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem l’un des plus beaux et des plus salubres du Gabon. C’est en tout cas l’espoir d’Estelle Ondo, qui a invité riverains et associations exerçant dans le domaine de la pré-collecte des ordures ménagères à se saisir de l’occasion qui leur est offerte.
«C’est en constatant que beaucoup d’ordures ménagères trainaient dans les rue d’Oyem que j’ai eu l’idée de ce concours. Son objectif est d’impliquer les populations dans le maintien de la propreté de leur ville, mais surtout de venir en renfort à la mairie d’Oyem qui, souvent, est limitée dans ses moyens dans la gestion des ordures ménagères», a expliqué la ministre de l’Economie forestière, native de la commune.
Pour Estelle Ondo, le concours «Oyem ville propre» est à percevoir comme la promotion de «l’esprit patriotique et civique» chez les populations, et davantage auprès des jeunes. Le but, a-t-elle précisé, est donc de «changer les comportements» des habitants de cette ville qui compte deux arrondissements. Et chacun de ces arrondissements verra un de ces quartiers recevoir le prix du «quartier le plus propre». Ce prix doté d’une enveloppe de trois millions de francs sera versé au quartier lauréat, à raison d’un million de francs tous les trois mois, a promis l’initiatrice du projet. A l’occasion du lancement du concours, le membre du gouvernement a fait un don de matériel (brouettes, pelles, machettes, etc.) aux chefs de quartiers et associations exerçant dans la pré-collecte des ordures ménagères.