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Un consortium de sociétés turques et jordaniennes en pole position pour décrocher des contrats dans le BTP au Gabon
Publié le vendredi 21 avril 2017  |  Agence Ecofin
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© Autre presse
Jean Pierre Oyiba, ministre des Infrastructures, es Travaux publics et de l`aménagement du territoire
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Le ministre en charge des Travaux publics, Jean-Pierre Oyiba (photo) et le ministre délégué à l’Economie chargé de la prospective et de la programmation du développement, Noël Mboumba, ont signé, le 19 avril à Libreville, deux protocoles d’accord respectivement avec Altar Kilic représentant de Corpus Capital International Inc. (Turquie) et Abdelqader EI Zoubi pour le compte de Tanmu for Development and Asset Management (Jordanie).

Ces représentants des consortiums d’entreprises turques et jordaniennes ont signé un accord portant sur la réhabilitation et/ou la construction en revêtement bitumineux de différents tronçons routiers (PK12 - Bifoun ; Bifoun - Ndjole ; Alembe - Mikouyi ; La Leyou - Franceville - Kelle - Akieni), et un autre ayant trait à la construction d’une cité administrative à Libreville.

Selon les explications du ministère en charge des Travaux publics, les deux accords ont pour objet de préciser, d’encadrer et d’organiser les termes d’une phase préliminaire durant laquelle les parties seront amenées à échanger des informations relatives aux projets, et éventuellement collaborer pour leur développement. Ceci dans la mesure où les discussions et négociations entre les différentes parties aboutiraient à cette décision.

Les deux protocoles qui entrent en vigueur à la date de leur signature courent sur une période de douze mois. L’autorité contractante (l’Etat gabonais via le ministère des Infrastructures, des travaux publics et de l’aménagement du territoire) s’engage à mettre à la disposition du consortium l’ensemble de la documentation concernant lesdits projets y compris les données techniques, géologiques, études de faisabilité, permis, études d’impact environnemental, réglementation, contrats signés ou en discussions relatifs aux projets.

Le consortium, lui, s’engage, dans un délai de douze mois à compter de la réception de la documentation, et dans la mesure où il aura jugé les projets réalisables, à soumettre à l’autorité contractante une proposition de développement. Tout en précisant les modalités techniques et financières de faisabilité. Sans oublier un calendrier du programme de mise en œuvre des projets.

Sylvain Andzongo
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