Le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba séjourne depuis dimanche 6 avril à Kigali, au Rwanda, où il assiste aux activités marquant la 20e commémoration du génocide de 1994. Répondant à une invitation de son homologue rwandais Paul Kagamé, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba qui séjourne depuis dimanche 6 avril à Kigali prend part depuis lundi 7 avril 2014 aux manifestations commémorant le génocide rwandais qui avait fait plus de 800.000 morts.
Alors que plusieurs chefs d’Etat africains et hautes personnalités européennes étaient attendus, cette journée du souvenir a été marquée par l’absence du diplomate français Michel Flesch, qui a reçu la veille, un appel téléphonique du ministère des Affaires étrangères du Rwanda, lui signifiant que son accréditation pour les commémorations au stade Amahoro, lui avait été retirée. Une démarche qui illustre le vif regain de tension entre la France et le Rwanda après la dénonciation par Paul Kagamé, de l’implication de la France dans ce génocide.
Le président rwandais a donné le coup d’envoi des manifestations en fin de matinée, quand la flamme du souvenir et de l’espoir a été allumée au mémorial de Gisozi, où reposent les restes de 250.000 victimes du génocide.
Cette flamme allumée à l’aide d’une torche appelée Kwibuka (Souvenir) et tenue par trois personnes, dont le président Paul Kagame, sa femme et Première dame du pays Jeannette Kagame, ainsi que Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies, avait parcouru l’ensemble du pays depuis le début de l’année.
Placée sous le triple signe du souvenir, de l’unité et du renouveau, cette journée a également été ponctuée par une marche du souvenir et précédée d’une veillée aux chandelles.