Cette question pourtant non inscrite à l’ordre du jour a fait l’objet de plusieurs commentaires, dernièrement, chez les conseillers municipaux.
LES membres du conseil du quatrième arrondissement de la commune de Libreville (13 conseillers sur 20) se sont réunis, récemment, dans la salle des mariages de la mairie dudit arrondissement, afin de procéder essentiellement à l’élaboration du budget de l’année en cours. Cependant, c’est finalement la question de l’unicité des caisses qui a dominé les débats de ces travaux présidés par le maire Axel Jesson Denis Ayenoue.
Ces élus locaux estiment à cet effet que le principe d’unicité des caisses est un élément bloquant du développement des arrondissements. Cela parce « qu’il contribue, d’une façon ou d’une autre, à assécher les ‘’petits’’ arrondissements des revenus qu’ils génèrent, au profil de l’État central ». Ils évoquent à cet effet, en guise de preuve, le fait que, pour le compte de l’année 2016 par exemple, aucun budget n’a été exécuté. Pourtant, « la mairie du 4e arrondissement de Libreville aura généré, au cours de cette même année, au moins 101 millions de francs, pour les mariages célébrés uniquement ».
D’où la colère de certains membres de ce conseil qui ont voulu traduire leur mécontentement en s’abstenant de voter le projet de budget qui leur a été proposé.