La crise que connaît Africa n°1, la célèbre radio panafricaine, pourrait d'ici peu, être l'ombre d'un vieux souvenir, au regard des solutions adoptées lors du conseil d'administration tenu vendredi 4 avril 2014, à l'Hôtel Okoumé Palace de Libreville. Quatre ans après le dernier conseil d'administration tenu en Libye en 2010, la radio panafricaine Africa n°1 qui traversait depuis lors, des troubles socio-économiques dus à un déficit budgétaire, a tenu vendredi 4 avril 2014, son conseil d'administration tant attendu.
Ce cadre d'échange qui réunissait les administrateurs gabonais, libyens et autres actionnaires privés, a permis d'adopter un ensemble de mesures devant remédier à la crise socio-économique que traverse la radio.
« Deux programmes d'investissements ont été urgemment mis en place pour permettre à l'entreprise de repartir sur de nouvelles bases. Le premier programme d'investissement immédiat a été évalué à plus de 6,5 milliards de F CFA », a indiqué le secrétaire permanent du comité de privatisation de la partie gabonaise, Félix Onkéya.
Ces programmes permettront de pallier les difficultés financières liées au paiement des salaires des agents de la structure, de remédier au redressement judicaire, en grande partie à l’origine du ralentissement de l'activité de la radio panafricaine durant des mois.
Dans un souci de résoudre tous ces problèmes, Félix Onkéya le secrétaire permanent du Comité de privatisation de la partie gabonaise, a annoncé l'élaboration d'un rapport qui sera soumis au juge commissaire afin que celui-ci apprécie les efforts de conformité de la station.
Détenu à 52% par la Jamahiriya Broadcasting Corporation, l'organe de diffusion libyen, à 35% par l'Etat gabonais et à 13% par des actionnaires privés, Africa n°1, la radio panafricaine a été placée en redressement judiciaire depuis plus de deux ans.
L'adoption de ce plan de relance pourrait ainsi redonner à cette radio, son dynamisme d'antan.