Confirmant la disponibilité du bilan financier définitif de la compétition, le 15 mai prochain, le patron du Comité d’organisation de la Can (Cocan) a insisté sur la nécessité, pour le Gabon, de vendre son expertise organisationnelle en matière d’événements sportifs.
Comme annoncé en février dernier, le bilan financier définitif de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017 sera disponible le 15 mai prochain. Le Haut-commissaire au Comité d’organisation de la Can (Cocan) l’a réaffirmé dans une interview sur lenouveaugabon.com, ce 19 avril. A cette occasion, le patron du Cocan est revenu sur la nécessité de rendre compte aux Gabonais, de l’utilisation des ressources financières allouées à la compétition.
A cet effet, un rapport détaillé sera déposé auprès de la Cour des comptes. «Je suis un industriel, j’ai été président d’un grand groupe. Il est naturel, du fait de la confiance qui m’a été accordée, que je rende des comptes», a déclaré Christian Kerangall, dans une interview publiée ce 19 avril courant sur lenouveaugabon.com.
«Mais au-delà de cet acte légitime, notre population doit pouvoir apprécier la réalité des dépenses que nous avons réalisé ; et en juger l’opportunité face à tout ce qui a pu être entendu : mensonges, approximations, voire des insultes et calomnies», a indiqué le président du Cocan.
Sur cet aspect, en effet, les détracteurs du régime avaient évalué l’organisation de la Can 2017 à un peu plus de 460 milliards de francs CFA. Des chiffres contestés par le Cocan, avançant un montant plus en retrait, de l’ordre de 192 milliards de francs. Ce dernier montant devrait ainsi être conforté dans le rapport qui sera présenté à la Cour des comptes dans un mois.
En bon homme d’affaires, le président du Cocan a par ailleurs insisté sur l’intérêt, pour le pays, de vendre son expertise organisationnelle en matière d’événements sportifs. «Le vécu de cet événement, par plus de 10 000 personnes, qui se sont mobilisées sans mesure pour réussir, révèle notre capacité à organiser de grandes choses, si nous croyons en nous-mêmes et en notre pays», a affirmé Christian Kerangall.
Pour lui, il ne fait aucun doute que le Gabon gagnerait à vanter à la face du monde, son savoir dans les métiers de l’évènementiel, du sport, de la retransmission de l’image et du son. Mais également dans ceux de la création en l’entretien des pelouses, de la logistique et des transports, de l’hébergement et de la restauration, etc.