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Cour constitutionnelle : Denise Mekam’ne et Ali Akbar Onanga en embuscade ?
Publié le jeudi 20 avril 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat gabonais chargé de la Justice, Denise Mekamne Taty
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L’un des deux avocats qui, ces dernières années, ont montré leur loyauté et leur fidélité à Ali Bongo, pourrait se voir propulsé au sommet de la plus haute institution judiciaire du pays à la place de Marie-Madeleine Mborantsuo, inquiétée par la justice française. Le coup serait fomenté par le Mogabo.

Pour l’hebdomadaire Echos du nord du mercredi 19 avril, il pourrait s’agir du «coup ultime du Mogabo (Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba)» à l’encontre de «l’un de ses derniers obstacles : Marie-Madeleine Mborantsuo». A la manœuvre, prétend La lettre du continent, des proches du président de la République, parmi lesquels Alain-Claude Bilie-By-Nze et Pacôme Moubelet Boubeya, deux des principaux chefs de file dudit mouvement. Mais surtout, derrière cette promotion qui pourrait bien arriver, certains voient la main noire de Jean Pierre Tardin.

Le patron de l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) serait, en effet, derrière les ennuis judiciaires du président de la Cour constitutionnelle. Ménagé par le Mogabo, il aurait fourni des informations pour le moins préjudiciables à Marie-Madeleine Mborantsuo à ses collègues français du Parquet national financier (PNF) de Paris. Une manière d’accélérer l’enquête ouverte en 2014 pour «détournements de fonds publics et blanchissement en bande organisée». Un membre du mouvement se serait chargé de ventiler la suite de cette enquête dans les médias, faisant état de la descente de police dans les appartements parisiens du président de la Cour constitutionnelle, la saisie de sommes d’argent en liquide et le gel de certains comptes bancaires.

Mais pour parvenir à ses fins, le Mogabo serait allé jusqu’à soutenir l’initiative d’un groupe de personnes issues de l’opposition et de la société civile gabonaise, dont la véritable motivation est aux antipodes de la leur. A en croire La lettre du continent, le mouvement appuierait, en effet, la plainte déposée, le 12 avril, par Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Marc Ona Essangui et Paul Nicolas Nguema, contre Marie-Madeleine Mborantsuo à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI). L’objectif de ce prétendu soutien du Mogabo : humilier davantage le président de la Cour constitutionnelle qui, sous le poids des procédures judicaires sera contrainte à la démission. Du moins, les membres du mouvement l’espèrent.

A sa place, ils verraient bien deux avocats, proches d’Ali Bongo : Denise Mekam’ne l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur, et Ali Akbar Onanga Y’Obegue l’actuel secrétaire général du gouvernement. En attendant, le mandat de Marie-Madeleine Mborantsuo court jusqu’en 2021.
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