Alors que leur grève d’avertissement, lancée 24 heures plus tôt, s’achève ce 19 avril, les agents de Douanes n’ont eu aucune garantie de leur hiérarchie, quant à la satisfaction de leurs revendications.
A l’issue de leur préavis de grève expiré le 17 avril dernier, les agents des douanes ont entamé une grève d’avertissement de 48 heures, le 18 avril dernier. «Les agents des douanes observeront un service minimum de 2h30 chaque jour de grève, allant de 7h30 à 10h30», ont annoncé les principales centrales syndicales à l’initiative de ce mouvement d’humeur, en tête desquelles le syndicat national des agents des douanes (Snad).
Cette issue, certes en guise d’avertissement, laisse penser qu’il y a eu très peu d’avancées, dans le cadre des négociations engagées avec la hiérarchie. Joint au téléphone, un agent des Douanes ayant requis l’anonymat a souligné, en effet, qu’il n’y a pas eu de promesses concrètes dans le cadre des négociations engagées avec la hiérarchie. Mieux, a-t-il ajouté : «Le cahier des charges n’a pas été respecté. Des promesses en l’air nous ont été faites, sans plus».
Par ailleurs, aucun élément ne permet d’affirmer que le travail reprendra à l’issue de la grève d’avertissement. «La dernière réunion avec la hiérarchie n’a débouché sur rien de concret. Tout comme aucune date ne nous a été signifié sur la reprise des négociations», a indiqué l’agent des Douanes, soulignant que le personnel est suspendu aux lèvres des centrales syndicales, pour ce qui est de la reprise des activités ou non, ce 20 avril.
Pour rappel, le personnel des Douanes réclame essentiellement le paiement de cinq mois d’arriérés de primes, mais également l’exécution du plan de carrière et l’accès à l’Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA), suspendu depuis peu.