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Plainte contre Mborantsuo : Paul Nicolas Nguema s’explique
Publié le mercredi 19 avril 2017  |  Gabon Review
Marie-Madeleine
© Autre presse par DR
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon
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Président du mouvement anti-corruption «Stop pillage», Paul Nicolas Nguema est longuement revenu sur la plainte contre Marie-Madeleine Mborantsuo, dans une interview parue dans L’Aube du 18 avril courant.

Avec Marc Ona Essangui et Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, notamment, Paul Nicolas Nguema a récemment lancé le mouvement «Stop pillage», dont il est le président. Le 12 avril dernier, le mouvement s’est signalé en annonçant une plainte contre la présidente de la Cour constitutionnelle. Dans un entretien paru dans l’hebdomadaire L’Aube, ce 18 avril, Paul Nicolas Nguema est longuement revenu sur la création de ce mouvement.

Celle-ci a ainsi motivée par la situation de crise éthique que traverse le Gabon, en lieu et place de la crise économique, comme veut le faire croire le gouvernement. «Nous constatons qu’il y a une dérive sans précédent de l’éthique et de la morale dans notre pays. Cette dérive nous mène au genre de comportements criminel que nous vivons, notamment dans le domaine financier. Et cela, nous l’observons tous les jours».

La création du mouvement «Stop pillage» a été d’autant plus motivée que les institutions créées pour rattraper les auteurs de détournements publics, attendent parfois d’être saisies par des citoyens. «C’est dans cette optique que le mouvement est né», a expliqué Paul Nicolas Nguema. «Notre action est citoyenne et nous espérons qu’elle aidera à faire la lumière sur ce dossier», a-t-il souhaité.

Et ce dernier a justifié le bien-fondé de la plainte contre la présidente de la Cour constitutionnelle. «Marie-Madeleine Mborantsuo, elle s’est mise dans une situation de fraude par rapport à sa fonction. Par conséquent, elle devra forcément répondre de ses actes, suite aux preuves que nous possédons», a indiqué le président du mouvement. «Le dossier que nous avons déposé devant la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI, ndlr), comporte plus d’une centaine de pages», a-t-il assuré.

Au passage, Paul Nicolas Nguema a glissé quelques mots sur les accointances des différents responsables du pays, susceptibles de nuire à son action anti-corruption. «Les accointances, il peut y en avoir. Mais est-ce ainsi qu’on doit diriger un pays ?», a-t-il demandé avant de poursuivre : «Les connivences et autres accointances desservent notre démocratie et dénigrent nos institutions». Il reste cependant convaincu que la CNLCEI, est une institution indépendante, et qu’elle a en elle la capacité d’investigation.

Dans ce sens, il a soutenu que la CNLCEI n’a pas été créé pour rien. «Son objectif était de rattraper les auteurs d’enrichissements sans cause. Ce que nous attendons d’une telle commission, c’est qu’elle fasse son travail avec probité», a-t-il déclaré. Un optimisme qui pourrait très vite se heurter à la réalité des faits, la commission ayant, jusqu’ici, rarement donné suite aux dossiers qui lui ont été transmis.
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