Blaise Louembé, nouveau ministre des Sports, a lancé, le lundi 7 avril 2014, une série d’entrevues avec les dirigeants des fédérations sportives du pays. Le but : assainir les fédérations sportives en vue d’établir un pont avec l’Etat et parvenir à une meilleure appréhension de la vie Landerneau sportif gabonais.
En clair, le gouvernement gabonais a entrepris la mise en place de mécanismes devant favoriser la performance dans le domaine sportif national, ainsi que l’a expliqué Blaise Louembé, le ministre de la Jeunesse et des Sports, «il ne sera plus question pour les fédérations sportives d’utiliser les moyens de l’Etat sans véritables résultats. Il faut que le sport au Gabon soit hissé au haut niveau comme le veut aujourd’hui le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.»
C’est dans ce contexte que Blaise Louembé a commencé à recevoir les staffs directeurs des fédérations sportives. Mais bien avant les dirigeants des fédérations, le ministre des Sports a reçu en première heure la Fifa, en compagnie du nouveau président de la Fegafoot, Pierre Alain Mounguengui, et du président sortant du comité de normalisation, Dieudonné Ndoumbou Likouni. Il en ressort que le gouvernement s’est engagé à assister financièrement les travaux du projet Goal de Bikélé, afin que le chantier ne s’arrête pas en attendant l’arrivée du Programme d’assistance financière (PAF).
Par la suite, dans le cadre d’une première série d’entretiens visant à cerner les maux du monde sportif gabonais, les doléances et les idées de ses acteurs, le ministre des Sports a reçu, tour à tour, le comité exécutif de la Fegaboxe, emmené par Clément Sossa Simawango ; la Fegawushu dont madame Edith Biyoghé est vice-présidente, et la Fegakama dirigée par Paterne Dicka, ainsi qu’un groupe de jeunes de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS).
Toutes ces audiences, tenues en présence de Nicole Asselé, secrétaire général du ministère des sports, participent d’une méthode de travail visant, pour le nouveau ministre des Sports, à dresser un véritable diagnostic afin que soit déterminée une thérapie pouvant amener le sport gabonais aux niveaux escompté pour un pays qui envisage de devenir une puissance sportive, du moins en Afrique.