Dévoilés dans un communiqué de presse paru dans le quotidien d’information l’Union, le Ministère des Transports remet au goût du jour deux documents : la carte professionnelle du conducteur de taxi et le certificat d’aptitude professionnelle à la conduite. Une mesure exigible à partir du 15 mai prochain.
Adoptés il y a plusieurs années, mais pas pris en compte pour des raisons inconnues, la carte professionnelle du conducteur de taxi et le certificat d’aptitude professionnelle à la conduite, deux documents sensés professionnaliser le secteur du transport au niveau national, ont été dépoussiérés par le Ministère des Transports. Objectif : régulariser le secteur. Ces documents seront désormais exigés à partir du 15 mai prochain, et ce, après le délai d’un an accordé aux conducteurs de cette catégorie de transport. Loin donc d’être une forme d’asphyxie des professionnelles du transport, les documents très utiles, visent « la moralisation des comportements des professionnels du secteur des transport terrestres, des personnes et des biens ».
Pour la directrice générale des transports terrestres, Clémence Loupdy Matiga, « la non application de ces textes (mesures) est à l’origine des maux enregistrés sur la voie publique au quotidien ». Les deux documents fixent ainsi les conditions d’exercice de la profession de conducteur de taxi et l’obligation de formation professionnelle pour les conducteurs des véhicules affectés ou effectuant le transport public routier des personnes et marchandises. La mesure affecte aussi bien les entreprises des transports publics et privés. Soulignons que les formations débuteront par les conducteurs de la Société gabonaise de transport (Sogatra). Dans la foulée, la mesure ne cesse de faire grand bruit. Affaire à suivre…