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Dialogue national : Les organisateurs face au défi de la sérénité
Publié le samedi 15 avril 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Des membres du bureau du dialogue national.
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A peine embarqué dans la seconde phase dite politique du dialogue national, que déjà les voix s’élèvent du côté du bureau de ces assises pour exhorter le peuple gabonais à la quiétude. Que devrait-on craindre pour la suite ? Les organisateurs auraient-ils reçu des messages de sabotage de cette rencontre ?
Enclenché avec quelques jours de retard, conformément au calendrier initial, la phase politique du dialogue national, afficherait déjà des couleurs d’instabilité. Cette rencontre ne semble pas réunir toutes les conditions nécessaires aux discussions et échanges, dans un climat empreint de paix et de sérénité, peut-on retenir du communiqué du bureau de ces assises, appelant le gouvernement de la République à prendre les mesures utiles et nécessaires pour garantir la tranquillité et la quiétude nécessaires au déroulement et à la finalisation des travaux.

Décidant d’ouvrir les portes du dialogue aux «acteurs politiques de tous bords qui manifestent un intérêt pour les objectifs de réconciliation nationale, de maintien de la paix sociale et de cohésion nationale», le bureau du dialogue politique souhaite de la part des autorités le refus d’autorisation pour une frange de la population d’«organiser des manifestations susceptibles d’occasionner des actes pouvant conduire à troubler l’ordre public et donc la sérénité nécessaire au bon déroulement des travaux du dialogue politique durant le temps des débats», précise le communiqué.

Le code de bonne conduite adopté par le Comité ad hoc en février 2017 serait-il en voie d’être violé ? Les participants de la phase citoyenne ont-ils promis de perturber les travaux de la seconde phase ? Les acteurs politiques peineraient-ils à s’accorder sur des propositions conjointes, au cours des échanges ? Le bureau du dialogue politique serait-il l’objet des menaces externes ?

Aucun paragraphe du communiqué ne permet de répondre à ces interrogations ou d’apprécier le bien-fondé de la requête du bureau du dialogue politique. Pour beaucoup, l’appel de pied de cet organe aux autorités est destiné à annuler le meeting de Jean Ping et ses soutiens, prévu le 15 avril à Libreville.

Selon le candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle d’août 2016, qui continue de contester la réélection d’Ali Bongo, ce «méga meeting (…) mettra fin à la dictature»

Une curieuse quête d’exclusivité sur l’organisation des manifestations qui s’écartent de l’orthodoxie démocratique.
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