Visant à rassembler les fonds souverains et les fonds de pension issus des pays membres de la Banque islamique de développement (Bid), ce conclave se tiendra en avril 2018 dans la capitale gabonaise.
Suite à la sollicitation, en 2016, du ministre de l’Economie d’accueillir la 4e édition de la Conférence des fonds souverains des pays membres de la Banque islamique de développement (Bid), ce conclave se tiendra en avril 2018 à Libreville. Cette conférence a pour but de rassembler les fonds souverains et les fonds de pension issus des pays membres de la Bid pour travailler ensemble, en collaboration avec la Bid, au développement et à l’accroissement des co-investissements. Elle offre des opportunités d’investissement uniques dans diverses classes d’actifs.
«Notre objectif est d’être plus proche de nos pays membres afin que nous puissions répondre à leurs besoins. Le 4e forum d’investissement des pays membres de la Bid est une excellente occasion pour nos parties prenantes de discuter de nouvelles façons d’intensifier l’investissement», a déclaré le président de la BID. «La Bid continuera de collaborer avec les pays membres en favorisant des relations plus fortes entre les gouvernements et les investisseurs», a ajouté Bandar Hajjar.
Un fonds souverain est un fonds de placements financiers (actions, obligations, etc.) détenu par un État. Les fonds souverains gèrent l’épargne nationale et l’investissent dans des placements variés (actions, obligations, immobilier, etc.). Ainsi, la Conférence des fonds souverains rassemble 57 pays, dotés d’une population totale de 1,6 milliard d’habitants et d’une vingtaine de fonds souverains.
De nombreuses entités gouvernementales prendront également part à cet événement. A l’instar du Fonds de pension publique de l’Arabie Saoudite, du Fonds d’investissement public d’Arabie Saoudite, de la Bahreïn Holding Company Mumtalakat, du Fonds d’investissement d’Oman, du Fonds national du pétrole de la République d’Azerbaïdjan, ou encore du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).
«En accueillant cet évènement, la République Gabonaise affirme sa volonté de renforcer les partenariats avec les investisseurs institutionnels des pays membres de la BID», a affirmé l’administrateur directeur général du FGIS. Selon Serge Thierry Mickoto, l’objectif est de «dresser les défis liés à l’atteinte des objectifs de développement durable».
Créé en 2012, le FGIS a été mis en place afin d’assister le Gabon dans le développement de nouvelles filières capables de générer suffisamment de revenus pour se substituer à ceux tirés de la production de pétrole. Le conclave d’avril 2018 devrait ainsi fournir de nouvelles pistes au FGIS, dans la rentabilisation des ressources que l’État gabonais verse annuellement au Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG), à travers des investissements stratégiques.