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Marie-Madeleine Mborantsuo : «Allez-vous plaindre ailleurs !»
Publié le vendredi 14 avril 2017  |  Gabon Review
Marie
© Gabon Review par DR
Marie Madeleine Mbourantsuo
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C’est en une phrase le résumé de l’intervention du président de la Cour constitutionnelle à l’occasion de l’ouverture de la seconde phase du dialogue politique national, au cours de laquelle elle s’est refusée de porter toutes les critiques émises à son encontre depuis des années.

Depuis plusieurs années, la Cour constitutionnelle «fait l’objet des critiques les plus acerbes, des a priori et des fantasmes les plus incroyables, des clichés, des condamnations hâtives et péremptoires», a regretté Marie-Madeleine Mbrantsuo, mercredi 12 avril, lors de l’ouverture de la seconde phase du dialogue politique national à Angondjé. Elle a saisi l’occasion pour «fixer une fois pour toutes les esprits de (ses) compatriotes, en général, et ceux des acteurs politiques, en particulier, sur la responsabilité et l’apport de chaque gabonais, à quelque niveau de l’échelle sociale qu’il se trouve, dans le processus de désignation des représentants du peuple», notamment celui lié à l’élection du président de la République. Et de son intervention, l’on retient qu’elle n’est pas responsable de tout ce qui lui est reproché.

Après avoir rappelé brièvement le rôle joué par le ministère de l’Intérieur et la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) dans l’organisation des élections politiques, tout en précisant celui joué par chaque citoyen, candidat et représentant de candidat, Marie-Madeleine Mbrantsuo a fait constater que son institution n’intervenait qu’en bout de processus. «La Cour constitutionnelle […] ne prend part ni à rétablissement de la liste électorale, ni à l’organisation proprement dite des opérations de vote, encore moins à la centralisation des résultats électoraux à quelque niveau que ce soit», s’est-elle défendue. Aussi, a-t-elle fait valoir que l’institution dont elle a la charge «ne saurait être considérée comme responsable de tous les dysfonctionnements, des irrégularités constatées sur le terrain, des retards et autres manquements qui pourraient survenir» dans le cadre d’une élection politique.

Et si elle a semblé se moquer de ceux qui croient que le président de la Cour constitutionnelle est «investi d’un pouvoir divin, celui de faire et de défaire l’élection», Marie-Madeleine Mbrantsuo, n’a pas manqué de rappeler que «la Cour constitutionnelle ne fait pas l’élection, elle ne choisit ni n’intronise aucun candidat. Elle ne fait que dire le droit et tirer les conséquences de sa violation en matière électorale, comme elle le fait en toute autre matière».
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