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Agriculture : Le Gabon bénéficie de 2,5 milliards FCFA de la BAD pour trois projets agricoles
Publié le jeudi 13 avril 2017  |  Gabon Economie
Yves
© Autre presse par DR
Yves Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture
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Ces dons vont soutenir trois programmes du ministère de l’Agriculture, dont Graine, pour accompagner la transition du pays vers une économie verte et inclusive, ainsi que la promotion de entrepreneuriat chez les jeunes.

C’est un nouveau pas vers le développement du secteur agricole, le nouveau pétrole du Gabon. Le ministre de l’Agriculture et celui de l'Economie (photo) viennent de finaliser, avec le Représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD), trois nouvelles opérations de portefeuille des projets actifs de cette institution au Gabon. La cérémonie s’est déroulée mercredi 12 avril 2017 à l’immeuble « Arambo » de Libreville. Les protocoles d’accord de don ont été signés pour un montant global qui avoisine 2,5 milliards FCFA.

Les sommes accordées par la BAD au gouvernement gabonais vont permettre de financer respectivement le Programme national d’évaluation environnementale des sites industriels et des services environnementaux (PESISE) à hauteur de 807,6 millions FCFA ; le Programme d’appui à la stratégie de transformation de l’agriculture et la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agricole et l’agro-business (PASTA-PEJA) pour une rondelette somme de 821,4 millions FCFA ; et enfin la phase 2 du Programme d’appui au programme Graine (PAPG2), qui va bénéficier de 823,7 millions FCFA.

Agrobusiness, employabilité des jeunes…

Ces dons sont prélevés sur les ressources du Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire de la BAD, « et sont consacrés au financement des études de faisabilité dans les secteurs de l’environnement et du développement durable, de l’agriculture, de l’agrobusiness et de l’employabilité des jeunes », a précisé Ali Lamine Zeine, représentant résident de la BAD au Gabon. Expliquant par la suite qu’ils sont placés dans la perspective de soutenir la transition du Gabon vers une économie verte et inclusive, et la promotion de l’entrepreneuriat permettant d’apporter des réponses à la crise de l’emploi chez les jeunes.

« L’appui de la BAD vise à appuyer l’Etat dans la recherche et la remontée des chaines de valeur en matière de transformation des produits agricoles, mais également à ressusciter les vocations des jeunes dans le secteur agricole », résume le ministre de l’Agriculture. Le constat dégagé par Yves Fernand Manfoumbi est que la population agricole est vieillissante. Or, il est difficile pour le Gabon de faire de l’agriculture un moteur de création de richesses et un levier de diversification de l’économie, sans une forte intégration des jeunes. D’où son appel à l’endroit de la jeunesse qui « ne doit pas considérer l’agriculture comme étant le métier de ceux qui n’ont pas réussi ».

Programme Graine

S’agissant du programme Graine, axe majeur du développement agricole envisagé par l’Etat gabonais, son renforcement est essentiel. Les premières récoltes, notamment de manioc, sont une preuve qu’il y a des opportunités à saisir. Il faudrait donc, selon le ministre de l’Agriculture, accélérer la cadence de sa mise en œuvre. « Et cet appui technique de la BAD vient à point nommé dans la mesure où il faut voir avec les différents partenaires quelles sont les spéculations pour lesquelles il faut intensifier la culture », indique Yves Fernand Manfoumbi.

Globalement, comme objectifs, il s’agira d’améliorer les conditions d’existence des populations en promouvant le développement industriel à faible empreinte écologique. La sécurité alimentaire des Gabonais est également visée en assurant l’autosuffisance alimentaire en produits vivriers. Cela va également appuyer le gouvernement à faire du Gabon un pays exportateur de premier rang des produits de cultures industrielles comme l’huile de palme. Le dernier objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations par la promotion d’une agriculture rentable et créatrice d’emplois pour les jeunes.

Il faut préciser qu’en marge de la signature de ces conventions, se sont ouverts les travaux de l’atelier de lancement du PESISE qui a bénéficié, on le rappelle, d’un financement de la BAD. Le programme va permettre de réaliser un diagnostic de l’état actuel des pollutions et des nuisances sur des sites pilotes vulnérables. A terme, les personnels de l’équipe technique seront formés aux règles et procédures de la BAD et les documents de travail seront approuvés par les experts de l’institution financière panafricaine.

Occasion pour le ministre de l’Economie, de la prospective et de la programmation du développement durable, Régis Immongault, de rappeler l’importance du PESISE dont les résultats « doivent véritablement constituer des sources d’aide à la décision à même d’éclairer les politiques gouvernementales ».
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